mardi 30 avril 2013

Satisfactions



Durant ces vacances, j'ai bien avancé dans les rangements, classements, tris sélectifs de ma bibliothèque. J'ai déjà plusieurs cartons de livres prêts à être donnés à Emmaüs. Mes étagères se sont allégées de l'inutile, il reste encore suffisamment de livres pour notre bonheur et pour notre musculation ! Lorsqu'il s'agira d'empaqueter, ce sera rapide, puisqu'il suffira de prendre les livres et de les ranger soigneusement. 

J'ai fait une coupe sévère dans les vêtements. J'ai décidé de donner cette si jolie chemise à carreaux qu'aucun de mes garçons ne veut porter lorsqu'il a enfin la taille pour l'enfiler. Je me suis séparée de ce pull tricoté de mes blanches mains il y a tant d'années qu'il est déjà revenu à la mode une fois.

Rien de pire lors d'un déménagement que de devoir trier tout en faisant ses cartons. Finalement, très rapidement on est pris par le temps, et on emballe tout sans distinction. C'est ce que je veux éviter.  Et pour l'instant j'arrive à bien me débarrasser de mes affaires ! Je souligne volontairement le "mes", parce que rien de plus facile que de jeter ou donner les affaires des autres ! Lorsqu'il s'agit des siennes propres, il y a tout un tas de facteurs à reprendre en considération : le côté sentimental, l'utilité future éventuelle, le souhait d'attendre encore un peu (pourquoi, nul ne saurait le dire), etc... 

J'ai rangé également 3 mètres du débarras, et j'arrive à tenir le cap de garder 1/3 (voire la moitié) de nos affaires. J'ai tellement souhaité faire le vide que je suis heureuse d'y être contrainte. Les kg qui partent sont comme un allègement. Je me sens à chaque fois plus détendue et plus légère. L'encombrement ne me réussit pas.

C'est donc avec bonheur que je poursuis dans ce sens...


dimanche 28 avril 2013

Le printemps (5)

Je ne suis pas très présente sur mon blog cette semaine. Je n'ai pas d'idée de billet, j'ai 100.000 choses à faire, j'ai décidé de moins m'asseoir à mon ordinateur... bref, rien de bien spectaculaire pour vous. Je me raccroche donc à mon billet hebdomadaire sur l'arrivée du printemps en vous proposant des photos de la naissance de la végétation.



Le printemps est bien là, et malgré la pluie, les feuilles continuent de pousser. Ouf ! C'est curieux, une seule branche se fait remarquer par son retard d'une semaine par rapport aux autres !


dimanche 21 avril 2013

Le printemps (4)

Je poste ma quatrième photo sur l'arrivée du printemps.



Un détail de l'arbre

Avec le zoom : à gauche le noyer, au milieu un cerisier, et à droite un peuplier.

mercredi 17 avril 2013

La qualité est au rendez-vous

N'avez-vous jamais déploré la qualité inusable d'un article ?

Ma question peut paraître étonnante, voire même saugrenue, mais il suffit d'un peu de réflexion pour se souvenir qu'il nous est arrivé de penser : "pourquoi les enfants ont-ils cassé ces 4 assiettes plutôt que cet affreux saladier ?", "Et si ce tableau daignait tomber par terre, quel dommage, mais finalement j'en serais débarrassée", vous voyez ce que je veux dire ?

Je suis alors comme vous : habituellement, je déplore que les pantalons laissent apparaître leur trame au niveau du genou au bout de 15 jours, que les manteaux ne résistent pas au passage dans les ronces, que les chemises voient leurs boutons tomber comme les feuilles en automne... 

Et pourtant, s'il y a un vêtement que je n'ai jamais supporté, c'est bien l'anorak de Monsieur Alphonse. Nous venions à peine de nous rencontrer, vint l'hiver, et j'aperçu Monsieur Alphonse habillé d'un bel anorak... violet... J’abhorre le violet, je déteste tout ce qui s'en rapproche de près ou de loin, la couleur lilas, aubergine, prune, parme, mauve... Il m'a raconté l'avoir acheté en soldes. Je me suis dit in peto : "forcément, personne n'en voulait, et le vendeur a dû être ravi d'en être débarrassé".

Seulement, j'étais amoureuse, et je n'ai rien dit, sauf qu'il n'était pas bleu, mais violet. Et là, j'ai découvert que j'aimais un homme daltonien. Oh, il y a pire comme défaut. L'avantage, c'est que j'ai le choix des couleurs pour tout. Mais finalement, c'est un drôle de handicap : il regarde la hauteur des feux de signalisation, parce qu'il ne distingue pas les couleurs ; il a manqué écraser un piéton qui avait eu la mauvaise idée de se vêtir de gris et de traverser sur des passages marqués en vert, ce qui le faisait devenir invisible; et surtout, cela lui a permis d'acheter un affreux anorak. 

Je n'étais pas seulement amoureuse, j'étais également une femme. Je me suis dit que finalement ce n'était qu'un anorak, qu'on ne portait pas ce genre de vêtement dans toutes les circonstances, et surtout pas en été, et qu'il finirait bien par être usé.

Le problème, c'est que c'était un anorak de qualité. Il ne s'usait pas. Les années passaient, mon amour pour lui (Monsieur Alphonse, pas l'anorak) ne diminuait pas, je continuait donc à supporter la couleur violette sur mon mari. Et puis un jour, 20 ans après notre mariage, je me suis dit que ce manteau était décidément increvable, et que c'était bien dommage. Sous le sapin de Noël, Monsieur Alphonse a trouvé un gros paquet à la forme surprenante, un peu mou, un peu curieux (j'emballe très mal, j'ai horreur de faire des paquets cadeaux), et il a découvert une veste très sympa, très jolie, imperméable et doublée, qui lui allait à merveille.

Pas dupe, il m'a demandé si c'était pour remplacer son anorak violet (il avait fini par admettre qu'il était violet et pas bleu). Un peu gêné, il m'a remerciée. J'étais étonnée qu'il soit gêné, je me suis dit qu'il devait vraiment y tenir à son anorak violet !

Et puis, tard dans la soirée, il m'a demandé en chuchotant s'il pouvait porter cette veste. "Oui, elle est super élégante, très sport, très tout ça, et remplacera avantageusement l'autre". "Mais tu penses vraiment que le rose me va ?"

"J'ai supporté de te voir porter un anorak violet que tu voyais bleu pendant 20 ans, à ton tour de porter une veste grise que tu vois rose pendant 20 autres années !"


lundi 15 avril 2013

Kürtöskalacs

Il y a de nombreuses années déjà, j'avais trouvé sur marmiton une recette qui a fait l'unanimité chez moi : les Kürtöskalacs !


C'est la recette idéale les jours de barbecue, pour les enfants qui n'ont plus faim après l'apéritif mais qui se découvrent un nouvel appétit pour le dessert, ainsi que pour les adolescents dont la faim n'est jamais rassasiée.

Le concept est des plus simples : enrouler de la pâte briochée autour d'une baguette, mouiller avec de l'eau, tremper dans du sucre (ou sucre cannelle), présenter à la flamme pour faire caraméliser le sucre et cuire la brioche.

On mange les Kürtöskalacs directement sur le bâton, encore chauds. Un régal...

Recettes pour 6 personnes :

500 g de farine
30 g de levure
30 cl de lait
150 g de sucre
2 oeufs et 2 jaunes (ou 3 oeufs)
50 g de sucre cristallisé (pur, ou mélangé à de la poudre de noix, de noisettes, de graines de pavot ou de cannelle).
80 g de beurre clarifié

Préparer une pâte levée. Laisser pousser à couvert.

Etaler au rouleau sur une planche (épaisseur 1/2 cm). Couper des lanières des 3 cm de large.


Enrouler les longueurs de pâte autour d'un bâton que vous aurez coupé dans le jardin. 


Appuyer légèrement pour qu'elle tienne bien. Humidifier à l'aide d'un pinceau trempé dans de l'eau. Rouler dans le sucre.



Faire cuire dans la flamme en tournant constamment.


Le plus astucieux, je parle d'Anatole a trouvé le moyen de manger sans avoir besoin de tenir son bâton...




dimanche 14 avril 2013

Le printemps est là !


Le jeu du printemps continue !


Et voilà, le printemps est enfin arrivé ! La végétation de ma photo ne le montre pas encore, mais je vois que le bout des bourgeons est vert clair, que les tiges des rosiers grandissent et grossissent, que d'ici la semaine prochaine je pourrai vous montrer une vraie photo de printemps.



En attendant, nous profitons du soleil avec barbecue, déjeuner et dîner dans la cour. Ouf, le printemps est revenu !

jeudi 11 avril 2013

Vous le voyez, vous ?

J'ai une vie difficile avec mes aspirateurs. Mais manifestement, je ne suis pas la seule. Depuis que j'ai raconté mes déboires avec le sac à changer (ICI), j'ai eu la visite de centaines de gens désemparés cherchant à travers google "comment changer le sac d'un aspirateur". Si les constructeurs ne faisaient pas traduire le chinois par des chinois, s'ils simplifiaient les accès aux sacs par des systèmes mécaniques simples, ils simplifieraient la vie des usagers.

Si vous me suivez depuis longtemps, vous vous souviendrez peut-être que j'ai opté pour un aspirateur SANS sac, et que ce n'est que du bonheur. Vous voyez la poussière s’engouffrer sous le balai, et tournoyer dans le récipient transparent. Je ne me lasse pas d'aspirer, même deux ans après avoir investi dans cet aspirateur de rêve.

MAIS vous pensez bien que je ne prends pas votre temps pour vous annoncer que j'ai tant de poussière chez moi que je puis passer l'aspirateur tous les jours, et qu'il me faut une bonne heure pour faire toute la maison. (ce serait faux, en tout cas en ce qui concerne le fait de passer l'aspi tous les jours).

En fait, j'ai des soucis avec le cordon de mon aspirateur. Il s'agit d'un cordon enrouleur qui s'enroule merveilleusement, avec la même simplicité et la même efficacité que le premier jour. Ce n'est donc pas le rangement qui pose problème, mais le fait de devoir le sortir. Le câble est gris, le scotch qui annonce "Stop, ne tirez pas plus loin" est rouge. Je ne suis pas daltonienne, et au repos, je vois bien l'emplacement du scotch. Mais lorsque je tire sur le câble, avec une énergie égale à celle que je vais employer pour passer une heure d'aspirateur dans ma maison, je ne le vois plus, et ce n'est que lorsque je suis au bout du rouleau que je sens que je ne peux tirer plus. C'est donc que la vitesse annule l'effet de la couleur rouge sur un fond gris. Alors pourquoi les constructeurs d'aspi ne choisissent-ils pas un scotch JAUNE ?


                            


Il y a encore des progrès à faire en matière d'aspirateur... A bon entendeur...



mardi 9 avril 2013

Ca y est, j'y suis !



Le grand jour est arrivé, j'ai atteint la moitié d'un siècle ! Il me reste à vivre, jouir, apprécier, profiter... du demi-siècle suivant. Chouette, chouette, je m'y lance à corps perdu, toujours avec plus d'enthousiasme !

J'ai encore tant à faire :
- Apprendre l'italien. (prévu pour septembre 2013)
- Savoir courir 5 km (je sais déjà courir 5 mètres sans être essoufflée, c'est un bon début).
- Ecrire ma thèse en droit (ou en droit canonique, ou les deux).
- Apprendre le latin pour pouvoir plaider à la Rote.
- Me perfectionner en flûte traversière.
- Rencontrer des blogueuses.
- Apprendre à jouer du piccolo.
- Apprendre à jouer du tambour de fanfare.
- Lire encore plus.
- Passer ma ceinture noire de karaté.
- Me perfectionner en allemand, et tout reprendre en anglais.
- Suivre des cours de philosophie.
- Réussir les macarons, et aussi les beignets que ma grand-mère réussissait à la perfection.
- Faire grandir en moi la sagesse (c'est un objectif très élevé)
- Apprendre à coudre le cuir et particulièrement des sacs à main.
- Apprendre les techniques pour faire des meubles en carton.
- Apprendre à faire des photos.
- Prendre les temps d'écrire des histoires.
- M'asseoir autour d'une tasse de café avec des amies.

Et faire ensuite tout ce qui me passera par la tête et dont j'ignore encore tout, les idées viennent si vite, les saisir et les mettre en application avec toujours autant d'enthousiasme ! Je vous quitte, j'ai à faire !!!

lundi 8 avril 2013

Printemps congelé

Dans le cadre du jeu sur l'arrivée du Printemps, je vous poste une photo similaire en tout point de vue à celle de la semaine dernière. Il a fait si froid que la végétation n'a pas pu évoluer. Sauf peut-être le rosier situé sur le mur (il devrait, à terme, cacher l'affreux mur... vivement que le printemps lui donne un grand coup de fouet !)



vendredi 5 avril 2013

Il s'agit d'une...

Vous m'avez toutes fait beaucoup rire avec vos réponses (voir ici). J'avais en effet augmenté la difficulté en ne donnant pas d'échelle. Malgré tout, il y a eu des réponses justes. Il s'agit d'une raclette à ...... Nutella !

J'ai trouvé cet objet fort précieux, et je l'ai acheté pour Albert. Vous savez qu'il est exilé en Belgique et qu'il se réconforte à coup de cuillers plongées dans le pot de Netulla. Sa seule difficulté consiste à  regretter de ne pouvoir y plonger la tête pour racler jusqu'aux derniers microns de pâte.





























Avec cette raclette qui ressemble à une batte de hockey sur glace, il a éloigné le seul souci qui le taraudait ! Et dorénavant, son pot est propre sans lavage, y compris le rebord situé près de l'orifice...



Merci pour votre participation !


jeudi 4 avril 2013

Qui peut me dire ?

Qui peut me dire à quoi sert cet objet ?