vendredi 31 janvier 2014

Projet professionnel

"Projet professionnel", ce sont deux mots qui font frémir les élèves et les parents dès qu'ils sont prononcés.

Pourtant ce n'est pas si difficile, il suffit de se souvenir des attraits de son enfant entre deux et sept ans. Tout est dit à cette période.

Exemple : j'étais tellement bavarde qu'une amie de mes parents avait affirmé que je serai avocat... c'est ce que je suis devenue.

Amélie : A l'âge de 5 ans elle brodait déjà fort joliment, puis à 7 ans elle dessinait des robes de princesse. Actuellement elle se dirige vers une formation de costumière.

Albert : A l'âge de 2 ans (il est précoce cet enfant), il était attiré par toutes les flaques d'eau, et les traversait dans sa plus grande largeur et sa plus grande profondeur, sans botte, cela va de soi. (Il n'a pas changé). Il aimerait devenir capitaine de marine marchande et traverser les océans.

Antoinette : Elle s'insurgeait contre l'injustice du monde. Elle sera syndicaliste.

Anatole : A l'âge de 7 ans, il a inventé les tables de multiplications (maman, si on fait 5 + 5 + 5 + 5 + 5 on peut avoir tout de suite 25). Il est toujours passionné de maths. Il nous explique des choses tellement compliquées qu'il nous faut prendre l'air intelligent pour l'écouter, mais même comme ça, ça ne suffit pas.

Ambroise : Depuis toujours il démonte les pneus de ses petites voitures. Ensuite, il enlève le volant, arrache les portières amovibles, et lorsque son auto est une ruine, il passe à une autre. C'est pourquoi il sera dirigeant d'un casse-auto. Il mettra une pancarte : 

"Démolitions automobiles.
Longue expérience d'un travail soigné et consciencieux. "



jeudi 30 janvier 2014

Un train peut en cacher un autre

"Un train peut en cacher un autre"

Voilà un axiome qui peut s'appliquer à d'autres situations qu'à celle d'un croisement de trains dangereux pour le piéton qui traverse les voies.

Prenez par exemple une table de salle à manger. Ajoutez une mère (Alphonsine) (moi) et un fils (Albert) (mon fils). Donnez à Albert une semaine de vacances et une maquette (de bateau). Rappelez-vous qu'Alphonsine est en phase de production élevée de modules de meubles en carton. Vous imaginerez alors aisément l'état de la table. Mais on n'imagine jamais aussi bien qu'avec des représentations réalistes, c'est pourquoi je vous offre une photo :


Après cette image représentative d'une activité intense dans la chaumière d'Alphonsine, je mets un zoom sur une boîte en carton tout à fait neutre :


Mais que peut bien contenir cette boîte en carton, disposée au milieu de matériel sophistiqué ?



Le remontant ! Il en faut quand on travaille !!!


mercredi 29 janvier 2014

Tag dansant





Les règles du tag du blogueur convivial sont très simples :

1. Lorsque tu apprendras que tu as été désigné, te réjouir tu devras. Danser la gigue et arborer le logo de ce tag sur ton blog tu feras.

2. Pour remercier celui qui t'a désigné, un petit texte tu rédigeras.

3. Puis, les 10 internautes les plus bavards sur ton blog tu nommeras.

4. Les prévenir (sur leur blog) de ton méfait tu devras.

5. Faire ce tag une seule fois tu pourras.


1. Je danse, je danse, la tête me tourne, mais je danse.

2. J'ai connu Vinciane... voyons, comment l'ai-je connue ? Avez-vous déjà remarqué qu'il est quasi impossible de narrer de quelle façon on a pu rencontrer une amie. Elle existe, c'est tout. Et c'est tellement grand. Et c'est tellement beau, tellement riche, tellement sympathique.
Pour tout vous dire sur Vinciane, elle a des enfants musiciens, elle joue du violoncelle, et nourrit des poules. Elle est forte en crochet, et m'épate par ses réalisations si jolies.

3. Tous les internautes qui viennent chez moi sont bavards. De ce fait, j'aurais honte de n'en sélectionner que 10. Tous les autres seraient marris, et avec raison. Mais pour faire plaisir à Vinciane, je vais en tirer 10 au sort. Ainsi j'aurai répondu à sa demande avec conscience et rectitude. 

4. Attention, les 10, j'arrive, je viens vous prévenir.

5. Comment, une seule fois ? Alors que je suis bavarde... je reste sur ma faim.

lundi 27 janvier 2014

Résolutions 2014

Bon ben voilà quoi. 
Y'a ma cousine, elle s'appelle Jeanne, Cousine Jeanne quoi, qui veut que je dise quelles sont mes résolutions pour 2014. Elles méritent d'être écrites en rose, elles sont tellement mignonnes.

En préambule, je précise que la seule résolution que je tienne, je l'ai déjà prise il y a fort longtemps, et elle consiste à prendre une résolution le 30 décembre, voire le 31 pour être bien certaine de la tenir jusqu'au bout de l'année. Hélas, même celle de 2013 a été impossible à tenir. Je tenais mon fer à repasser, et j'ai vu le niveau du panier diminuer notablement. J'ai alors pris la résolution de passer l'année sans linge à repasser en attente. Mais pourquoi donc, alors que j'avais crié victoire et rangé mon fer, j'ai découvert qu'un autre panier m'attendait sournoisement ?

Mais ce que cousine Jeanne veut, Alphonsine le veut. Je prendrai donc des résolutions pour 2014.

1. Je vivrai dans le luxe. Le luxe consiste à boire mon café dans le calme et le silence (c'est déjà raté pour aujourd'hui, Albert et Augustin discutent dans mon dos)
2. Je terminerai mon troupeau de 100 moutons.
3. Je deviendrai une virtuose du carton.
4. Je referai des voyages virtuels.
5. Je ne prendrai pas de résolution numéro 5.
6. Je ne mangerai pas plus de 20 grammes de chocolat par jour. (personne n'a dit qu'il fallait que la résolution soit difficile à tenir)
7. Je cesserai des prendre des résolutions.

Et une huitième en bonus : 
8. Je cesserai d'écouter Cousine Jeanne et de faire tout ce qu'elle veut que je fasse. Non mais.



dimanche 26 janvier 2014

Changer de nom

Quelle aventure que celle qui consiste à changer de nom ! Je l'ai vécue une fois. Brutalement, à peine l'homme qui était à mes côtés m'avait enfilé une alliance à mon annulaire gauche, avais-je changé de titre et de nom. De Mademoiselle, j'étais passée au noble terme de Madame. Cela va faire 24 ans. Vous pensez bien que j'ai eu tout le temps de m'habituer à ce changement radical.

Et à l'exception de cette fois où, installée dans une salle d'attente, j'ai bondi en entendant prononcer mon nom de jeune fille, je ne réagis plus à ce patronyme (pour l’anecdote, Antoinette qui m'accompagnait était pliée de rire, j'étais debout, indécise, la cliente s'interrogeait sur la situation, et la personne qui avait annoncé le nom ne savait plus à qui s'adresser).

Globalement, je m'étais donc bien habituée au nom de mon mari, et j'en tirais un grand bonheur et quelque fierté, il faut bien l'avouer.

Tout allait donc au mieux, jusqu'à ce que je demande une Carte d'Identité aux autorités helvétiques. 
- Pourquoi n'avez pas inscrit mon nom marital ?
- C'est impossible, vous n'avez pas droit à cet usage. 
- Quelle déconvenue : revenir en arrière après 23 ans de mariage heureux ?
- Que votre mariage ait été heureux ou pas ne change rien au fait que vous avez épousé un français en France.Si vous l'aviez épousé en Suisse, vous auriez pu choisir le nom d'usage que vous souhaiteriez employer. A présent il est trop tard. Ici, vous serez reconnue sous votre nom de jeune fille, exclusivement .
- Mais alors pourquoi avez-vous lié mes deux prénoms par un trait d'union ? Il faudrait une virgule entre les deux.
- Relisez attentivement votre acte de naissance, vous découvrirez que c'est ainsi que vous avez été inscrite à votre naissance.

Et c'est ainsi qu'en traversant la frontière j'ai changé à la fois de nom et de prénom.

C'est Monsieur Alphonse qui est content. Ne voilà-t-il pas qu'il a une nouvelle femme à ses côtés ?


Ca cartonne chez Alphonsine

Le carton, c'est mon nouveau dada.

Par nécessité, par plaisir, par curiosité. Cette envie de me lancer dans la confection de meubles en carton me talonne depuis plusieurs années, mais l'école à la maison était tellement prenante en temps que je ne pouvais me lancer dans une nouvelle activité.

Le déménagement, la présence de cartons, le besoin de meubles (la plupart sont restés en France), et la présence d'une toiture envahissant les pièces et nécessitant des meubles sur mesure, m'ont déterminés à sauter le pas.

Les réalisations potentielles sont infinies, vraiment jolies, le choix de la peinture utilisée va donner un style particulier au meuble. Et en cas de déménagement, ils se transportent aisément, puisqu'ils ont le poids... du carton. CQFD !

J'ai commencé par acheter un livre, j'ai poursuivi avec des lectures sur Internet, et je me suis bravement lancée à l'eau. Mon choix a porté sur une étagère qui va habiller le mur sous le bas de la toiture. Hors de question de faire un meuble unique. J'ai choisi de créer des box individuels et de changer de technique pour chacun d'eux pour les tester toutes. Pour le premier, j'ai décidé d'employer la technique "des boîtes" : toutes les parois sont renforcées.

Au bout de deux jours de prises de mesures, de carton coupé aux bonnes dimensions, d'utilisation de colle chaude, j'ai enfin terminé ma première oeuvre qui n'est pas encore mon chef d'oeuvre. 

J'en suis très contente. Il ne fait que 36 cm de large, j'ai en tout plus de 4 mètres à garnir... et ensuite au moins trois projets par pièce.





En l'état actuel, il est à sa place, mais ne comporte pas encore de peinture. J'attends d'avoir tous les box pour les peindre en une fois.



vendredi 24 janvier 2014

C'est aussi facile que ça...

La semaine dernière, je suis allée acheter une toile cirée pour la table de ma cuisine. Pour tout vous dire, je déteste la toile cirée. C'est raide, ça garde les plis, et au moindre coup de fourchette, la toile est percée, l'eau s'y étale paresseusement jusqu'à former une auréole détestable pour la vue.

J'ai longtemps hésité, mais au rythme où je lavais mes nappes en tissus, j'ai cessé d'hésiter, j'ai pris ma voiture et la direction du magasin de bricolage le plus proche.

Avant de pénétrer dans le hall, j'ai admiré les sapins de Noël en plastique, l'un avait près de 4 mètres de haut. Je les ai trouvés pratiques, pensez, vous n'avez plus à investir dans les sapins, vous ressortez le même tous les ans, vous pouvez même y laisser la guirlande, et pour peu que vous ayez acheté une guirlande électrique d'extérieur, c'est avec les décorations que vous mettez le sapin sous la douche en décembre pour lui enlever la poussière des mois passés à patienter dans un coin de grenier. De plus ils étaient largement soldés : moins 70 % sur le prix affiché, lequel était déjà réduit de 30 %. (Pour les non matheux, il ne faut pas additionner les réductions, sinon vous auriez des surprises à la caisse en pensant qu'il est gratuit alors qu'il faut encore débourser 30 Francs).

J'aime bien les magasins de bricolage. Chacun a sa façon de classer et d'ordonner les articles, ce qui fait que vous ne trouvez jamais rien. Mais si on est désœuvré, on peut se promener agréablement entre les rayons, il y a plein de choses à voir : c'est comme du lèche-vitrine, sauf qu'en hiver il n'y fait pas froid, et que la pluie ne tombe pas dans le cou, et qu'en été c'est en général climatisé.

Il n'empêche, je me suis empressée de me rendre au rayon toiles cirées (après avoir poliment demandé mon chemin, cela va de soi).

En arrivant, j'ai éprouvé un choc : je n'y ai pas vu la paire de ciseaux accrochée à une chaîne et fixée par un cadenas, ni de mètre intégré dans le rayonnage pour être certain qu'il ne disparaisse pas.

En Suisse, on mesure également les métrages, mais à l'aide d'un mètre pliant que l'on pose sur un rebord. Et pour être bien certain qu'il ne disparaisse pas, on y inscrit : "Ne pas voler SVP". 


Voilà, c'est aussi simple que ça ! 

mercredi 22 janvier 2014

Cent moutons ou 1/100 pour débuter modestement

Lorsqu'on a pour projet de créer cent moutons pour sa crèche, il vaut mieux s'y prendre en janvier (pour permettre à la pâte de sécher). Lorsque je l'ai annoncé à Monsieur Alphonse, il m'a regardé curieusement, de l'air qu'il prend lorsque je lui raconte une chose improbable et qu'il sait pertinemment que je vais la mettre à exécution. Avec un soupir il a dit : "Cent moutons..." Vous noterez en passant que pour un bavard comme Monsieur Alphonse, faire une réponse en deux mots suivis de points de suspension, révèle une grande émotion.

Je vous épargne tous les raisonnements que j'ai pu avoir, et je vous renvoie immédiatement sur le blog de Brigida, Babou bricole, qui offre un tuto explicatif pour faire de la porcelaine froide.

A mon tour, je me suis mise aux fourneaux, après avoir fait mes courses à la Migros comme conseillé. Pour les malheureux qui n'habitent pas en Suisse, il est tout à fait possible de réussir sa pâte de porcelaine froide avec des produits purs CEE. Ce n'est pas incompatible.

Ma pâte a été mise à refroidir dans le film plastique. Et enfin est venu le moment où j'ai pu tester ma pâte et modeler mon premier mouton. Las, la pâte m'est restée dans les mains, impossible de la travailler, elle était trop molle. Je suis retournée sur le blog de Brigida, et ai relu ses instructions : si la pâte est trop molle, la faire recuire quelques secondes. J'en ai fait une galette que j'ai posée dans la poêle et que j'ai retournée plusieurs fois.

Et, "musique triomphantes de trompettes retentissantes", mon premier mouton est sorti des mes mains ! Un peu gauche, un peu grand, mais assez prometteur de ses nonante-neuf frères qui naîtront d'ici le 24 décembre prochain !




Le troupeau au complet peut se voir ICI.

lundi 20 janvier 2014

Ma crèche

Non conventionnelle je suis, non conventionnelle je reste. Et je vous parle de ma crèche en janvier plutôt qu'en décembre, alors qu'elle est déjà rangée dans les cartons, et remisée au grenier.


J'aime ma crèche, elle est comme moi : non conventionnelle. Ou plutôt, elle est composée de trois parties, dont l'une est conventionnelle, l'autre très acceptable, et l'autre pas du tout conventionnelle.

Commençons par la dernière : il s'agit de l'assemblage hétéroclite de nos souvenirs de vacances (que nous achetons spécialement pour la crèche).


La tour de Pise, le pont du Rialto, les arènes de Vérone, des ruines de Pompéï, l'ours de Berne, la vache, les pierres précieuses découvertes par Ambroise lors d'un séjour chez des amis (il avait fait une équipe de choc avec un des enfants et entrepris des recherche de trésor, il faudra que je vous raconte un jour)... C'est un plaisir de les ressortir chaque année, et de se souvenir de chaque visite. "C'est d'un kitch", s'exclament les enfants en choeur, mais je persiste et signe.

La deuxième partie se situe en Alsace, avec des santons alsaciens, fabriqués par un sculpteur. Il les moule en quantité limitée, et sa femme les peints avec une finesse et une justesse historique remarquables.



Le sculpteur s'est représenté, sculptant un ange de la cathédrale de Strasbourg
Enfin la troisième partie, la plus importante, celle qui justifie l'existence des autres, la sainte famille dans la crèche.

Vous reconnaîtrez le garde suisse au premier plan : il monte la garde pour que les visites s'effectuent dans l'ordre !
 ... et le berger avec son troupeau, puisqu'il est le premier à avoir adoré Notre Sauveur.


Mais ne trouvez-vous pas qu'il manque des moutons ? J'en aimerais 100. C'est ainsi que je vois la crèche idéale : cent moutons, pas un de moins. Pour Noël 2014, j'aurai mes cent moutons, j'ai débuté une fabrique de moutons (ce sera l'objet d'un prochain billet).

Mon article ne serait pas complet si je ne vous faisais pas un gros plan sur la cabane... vous devinerez sans peine son utilité !




jeudi 16 janvier 2014

Ciel, mon mari !

Lundi, en préparant le dîner (donc le déjeuner pour les français), j'ai eu une lubie : j'ai cru voir passer mon mari devant la porte vitrée. "Oh non, pas maintenant !" me suis-je écriée.

Et bien si. C'était bien lui. Pour dîner. Zut. "Désolée, mon chéri, mais j'ai préparé un gratin de crêpes". (Recette : vous faites vos crêpes, lorsque vous les retournez dans la poêle, vous jetez une poignée de gruyère râpé, vous la roulez dès que la deuxième face est cuite, et vous la rangez dans un plat à gratin. Pendant ce temps, vous mitonnez une délicieuse sauce à la tomate que vous versez sur les crêpes. Vous enfournez ensuite à four moyen pour réchauffer le tout. C'est un plat qui se prépare d'avance et qui se conserve au frigo).

Ce n'est pas qu'il déteste le gratin de crêpes, mais bof, je sais, paraît-il, cuisiner des choses meilleures. Soit. Mais pas lundi.

- La dernière fois que j'ai pu rentrer à l'improviste, tu avais également fait un gratin de crêpes.
- Non, c'était pire pour toi. C'était semoule et compote. Si tu téléphonais avant, je n'aurais pas la surprise, mais au moins j'aurais le temps de te préparer quelque chose de meilleur !

Semoule (salée) et compote, c'est notre recette inavouable que nous ne mangeons que "lorsque papa n'est pas là". Tout dans le même plat : entrée, plat et dessert. Les enfants en redemandent... 

Consolez-moi, admettez que vous avez aussi des recettes inavouables. Ca restera entre nous, c'est promis !


Etoile de Noël

Allez, une petite recette de saison. Habituellement, je prépare ce dessert pour Noël, mais il est tout aussi bon à un autre moment de l'année, à Nouvel An par exemple.

Je prends une recette de génoise au chocolat, je la fais couler en forme d'étoile sur un papier sulfurisé, et puis j'en fais une deuxième.


Pendant qu'elles refroidissent, je prépare un tiramisu dans lequel j'ajoute des feuilles de gélatine.

Montage : Je pose mon moule en forme d'étoile sur la génoise, je coupe à l'extérieur, je procède de même pour la deuxième étoile.


Je pose le moule sur le plat de service, je remets une génoise à l'intérieur, à l'aide des chutes de biscuits, je colmate les brèches (s'il y en a). Je verse une portion de tiramisu, j'ajoute des poires au sirop coupées en tranches, je complète avec la crème du tiramisu. Au final je pose la deuxième génoise et j'entrepose au frais pour faire saisir.


Avec les restes, je prépare des petites verrines (des miettes de biscuit, des poires, de la crème). C'est pour déguster le jour même et pour se dire qu'il est possible de se réjouir pour la fête du lendemain !

Au dernier moment, je retire mon moule, et je saupoudre de sucre glace.


Voilà, c'est tout, c'est tout simple, et tellement bon...






mardi 14 janvier 2014

Habitude quand tu nous tiens...

Les habitudes... 
A la fois d'excellentes choses, mais également des poids qui finissent par peser.

Les excellentes habitudes sont celles qui nous permettent de nous organiser et de gagner du temps (rangement impeccable par exemple). Les mauvaises, celles qui au contraire nous plombent l'existence (manteau jeté par terre en rentrant de classe).

A côté de ces deux sortes d'habitudes, il en existe une troisième, ni bonne, ni mauvaise. Celle qui existe par la force des choses, comme de verrouiller la porte de sa maison.

A une époque lointaine, si lointaine qu'il me semble que nous vivions dans une autre vie, nous habitions en appartement à Strasbourg, sous un cabinet dentaire. Les allers et venues dans l'immeuble doublés d'un vol de vélo dans la cage d'escalier nous a vite convaincus qu'il valait mieux fermer la porte à clef. La présence de jeunes enfants aspirant à respirer l'air du dehors sans prévenir a corroboré cette excellente habitude de toujours verrouiller la porte d'entrée.

Puis nous sommes allés habiter à la campagne. Une porte d'entrée, et un grand portail. Les enfants n'étant guère plus grands, nous laissions le portail verrouillé, au grand mécontentement d'une voisine qui ne pouvait plus laisser la salade, le seau de tomates cerises ou les haricots sous le porche. Les enfants grandissant, nous avons naturellement fait comme tout le monde : le matin nous déverrouillions le portail, le soir, lorsque nous y pensions, nous refermions à clef. Et si par impossible je devais m'absenter un cours instant, je laissais la clef sous la porte pour permettre aux enfants de rentrer de classe.

Avant d'arriver à Fribourg, nous avons habité dans une grande maison isolée dans la campagne. Nous avons tout naturellement suivi le même procédé. Et en cas de départ inopiné, la seule clef de la maison prenait la direction de la boîte aux lettres.

Or nous voilà arrivés en ville. Cette fois, il faut fermer à clef durant la journée. Les enfants qui entre temps ont oublié comment on est obligé de vivre en ville se sont étonnés : "Pourquoi fermes-tu ? Ce n'est pas encore le soir".

Et c'est ainsi que notre habitude, ni bonne, ni mauvaise, a dû être modifiée... 


lundi 13 janvier 2014

"Alors, contente de ton potager ?"

"Alors, contente de ton potager ?"

C'est par ces mots que j'ai été accueillie par une dame vendredi dernier. J'ai essayé de garder l'air intelligent, immédiatement, mon cerveau a commencé à tourner à 100.000 tours/minute.

Comment sait-elle que la locataire qui m'a précédée a créé un minuscule potager comprenant des herbes aromatiques et trois plants de framboisiers ? Et puis il ne pousse rien actuellement. Il faut donc comprendre autre chose dans le mot "potager". 

A force de garder l'air intelligent et un mutisme forcé, elle a fini par me dire : "vous ne dites pas potager ?"
- Si bien sûr, pour le jardin dans lequel on fait pousser les légumes.
- Chez nous, un potager est le lieu de la cuisson. Je crois que vous dites "cuisinière" ou quelque chose comme ça.
- S'il s'agit d'une cuisinière, j'en suis ravie. Mon four fonctionne bien, c'est du bonheur de retrouver de l'électro-ménager qui fonctionne !

Ce n'est pas difficile de se comprendre quand on donne le même sens aux mots !



vendredi 10 janvier 2014

Tour de magie

Connaissez-vous les serviettes rafraîchissantes ? Elles sont pliées dans une pochette, et lorsque vous voulez vous en servir, elles ont desséché. 

Pour Noël, ma belle-soeur m'a offert des serviettes sous forme de petites pastilles toutes douces. Une joie que de s'en servir :

La serviette-pastille sortie du sachet

La même dans un bol (pour avoir une idée de la dimension

On verse doucement un peu d'eau chaude ou froide.

On en verse un peu plus

Et voilà la pastille qui gonfle, qui s'étire, qui s'étend.

La même en position couchée

J'ai commencé à la déplier.

Et voilà la serviette juste humide comme il se doit, prête à être utilisée !


C'est un magnifique cadeau, nous avons tous eu le droit de nous laver les mains ! (et il m'en reste pour impressionner mes invités !)


jeudi 9 janvier 2014

Alphonsine est de retour

Bonjour la blogosphère !

Dimanche, je sonnais les trompettes pour vous annoncer une absence probable de 3 semaines, et hop, dès ce matin, je me remets à souffler dans mes trompettes pour vous annoncer un retour triomphant !

Assurément, je vais créer des jaloux, mais il faut bien saluer comme il se doit l'efficacité suisse : dimanche soir, via Internet, nous informons Swisscom de notre intention de déménager deux jours plus tard, un message automatique nous annonce qu'il faudra patienter trois semaines, et dès hier après-midi, nous avons eu la bonne, l'excellente nouvelle : nous avons été connectés.

Ils ont donc été aussi efficaces que rapides (et de plus nous conservons notre numéro de téléphone), trop rapides mêmes, parce qu'hier soir j'ai voulu me connecter, mais j'ai eu un peu de mal à trouver le matériel.

Ce matin mon moral remonte en flèche, puisque je peux à nouveau communiquer de par le monde.

Le déménagement a été aussi brillant que la fois dernière, et vous pouvez, quelle que soit la région dans laquelle vous habitez, faire appel à la société SLS basée à Strasbourg.

Mardi matin, ils ont chargé nos meubles en France, mercredi matin ils les ont livré à Fribourg, puis ils sont partis vers notre meublé pour prendre les cartons et nous les déposer.

Augustin a eu le privilège de les voir travailler, puisqu'il n'a pas classe le mercredi après-midi, et tous les autres ont fait la connaissance de ce métier en rentrant. Ils se sont postés près du camion et prenaient les cartons pas trop lourds, selon le principe du jeu des petites mains. A ce moment-là ce sont les déménageurs qui ont été époustouflés de voir des ados mettre spontanément la main à la pâte, ranger la cuisine... et ils riaient des blagues d'Ambroise qui, selon sa nature, ne s'est pas tu une seule seconde.

Anatole est resté admiratif devant le rangement façon "Tétrix" du camion, et a fait les compliments à haute voix.

Le problème a surgi vers 17 heures lorsque le crépuscule est tombé. Monsieur Alphonse avait les douilles des lampes dans sa voiture, et moi les ampoules ! Vous me direz que si on avait inversé, le résultat aurait été aussi ténébreux. Pourquoi n'avons-nous pas pensé à mettre les douilles dans ma voiture ?

Nous avons donc profité des quelques lampes restées en place, et avons profité du lampadaire extérieur pour deviner les emplacements. 

Enfin, nous avons pu fermer les portes et remettre les radiateurs en marche : chauffage électrique datant d'il y a trente ans, vous imaginez l'efficacité. Nous nous sommes réfugiés dans la cuisine pour y souper, puis, un peu épuisés par cette trop longue journée, nous avons essayé de dormir : une nouvelle maison, des bruits nouveaux, et surtout, un froid transperçant : les lits apportés par les déménageurs étaient glacés, les murs, l’atmosphère aussi.

A présent les enfants sont repartis pour l'école. J'essaye de surnager dans ma maison. Il y a des cartons partout, des armoires démontées que je ne peux remonter seule (quoique, je vais essayer), du linge à laver, des cartons encore, le fond de l'air est toujours froid. Et voici l'opération :
Froid + Bazar = Alphonsine au moral dans les chaussettes (chaudes)

J'ai vaqué au plus important : j'ai accroché des voilages dans ma salle à manger. Ils sont magnifiques, et datent de notre séjour à Strasbourg, dans un appartement de 3,75 mètres de hauteur sous plafond. Ici avec les 2,20 mètres, ils paraissent un peu longs. Qu'à cela ne tienne, j'ai fait un noeud dans le bas du voilage, et je me trouve dans une pièce qui a déjà de l'allure.

Et depuis que je me suis connectée pour prendre de vos nouvelles, et surtout vous donner des miennes, je me suis sentie emportée par l'opération suivante :
Alphonsine au moral dans les chaussettes (chaudes) + connectée à internet = la vie est belle !

Je vous laisse, je vais travailler un petit peu ! @ très vite !

mercredi 8 janvier 2014

Mémory

Pour Noël (2013), j'ai eu une idée de génie. Cette idée me poursuivant depuis deux années déjà, j'ai pensé qu'il était temps de la mettre à exécution.

J'ai eu envie de créer un Mémory, vous savez, ce jeu de cartes doubles que l'on dispose sur la table. Il faut ensuite en tourner deux et les remettre en place jusqu'à ce qu'une paire apparaisse. J'ai arpenté l'Europe de mon appareil photo à faire de magnifiques photos : les mosaïques de Pompéi (très ressemblantes pour tromper les joueurs), les tas de bois en Autriche, des cours d'eau, des ciels et des rivages en Italie, des fleurs, des églises en Belgique, du fromage en Suisse...















Un soir, j'ai passé un temps indéterminé à choisir mes photos et à les copier dans un dossier. Puis je les ai reprises une à une (il y en avait 55) pour les couper en carrés. A la suite de quoi je les ai postées sur un site de développement de photos. Voulant créer sept jeux, vous imaginez le nombre de photos qui sont arrivés chez moi un beau matin. (770, pas moins).

Plusieurs soirs de suite, j'ai coupé mes photos à l'aide du massicot (elles sont arrivés en forme carrée certes, mais sur un support rectangle). 






J'ai téléphoné aux papeteries, aux imprimeries de la ville, puis j'ai trouvé mon bonheur. Le préposé qui s'est occupé de moi m'a fait visiter les caves aux milles tonnes de papier, puis m'a coupé mes carrés à la dimension de 8 X 8. Je suis repartie, guillerette, avec mes kilos de carton.


J'ai préparé une colle maison : une dose de farine, un peu de sucre, de l'eau, et j'ai mis le tout à chauffer. Après refroidissement, j'ai étalé la colle sur le carton, apposé la photo, et mis sous presse. J'ai vérifié, la colle avait débordé, la photo collait au livre posé par-dessus. J'ai choisi des pochettes plastiques, puis déposé les dictionnaires (on dit que le support papier est en voie de disparition, mais que nenni, il a de longs jours devant lui) (en tout cas pour les bricoleurs du dimanche)(et de semaine).

Le lendemain, j'ai enlevé les dictionnaires, résultat impeccable. J'ai étalé les photos pour les admirer pendant que je collais la série suivante. J'en avais à peine préparé 15 que déjà les premières prenaient une forme inadmissible et se tordaient.

Là, je vous épargne les séances difficiles de poids à poser, de photos collant aux supports, de photos ayant laissé passer la colle par osmose et qu'il a fallu nettoyer une à une, de photos empilées pour les presser ensemble et qui sont ressorties sous forme d'un bloc compact, et les autres qui restaient gondolées. J'ai pu récupérer de quoi faire un seul jeu !



J’ai hésité entre le désespoir le plus profond et le fou-rire le plus hystérique, et je suis allée acheter un cadeau aux six autres personnes...


dimanche 5 janvier 2014

Chauds, chauds les marrons chauds !

J'aime beaucoup les marrons.
Sous toutes les formes, grillés, en accompagnement, en dessert.
Je les aime chauds, servis dans un cône de papier journal alors qu'il fait froid. Je me réchauffe les mains et le corps.

C'était donc inévitable : je me suis offert un cornet de marrons chauds le jour de la Saint Nicolas à Fribourg. Et surprise : j'ai découvert l'astuce suisse qui consiste à vendre les marrons dans une double poche : d'un côté les marrons, et de l'autre la place pour y mettre les épluchures de marrons.




C'est curieux, les marrons en sont meilleurs !