lundi 30 juin 2014

Quand les couturières se lâchent...

Samedi, l'école de couture de Fribourg a fêté ses 20 ans. Pour l'occasion, chaque élève (31 filles et 1 garçon) ont réalisé deux vêtements personnels de A à Z : dessins, choix des tissus, patronage, réalisation en toile, puis modèle définitif. Les premières années devaient opter pour une jupe (le garçon du groupe a fait une jupe à sa copine, puis s'est créé un pantalon !), les deuxièmes et troisièmes années avaient liberté absolue.

Les élèves ont choisi un thème parmi ceux proposés : papier, monuments, Gottéron (c'est l'équipe de hockey de Fribourg), gâteaux, costume traditionnel, art et transparence et vitrail. Ils ont défilé quatre fois dans la journée : les visiteurs s'installaient autour des 7 podiums installés dans les espaces de l'école, et les élèves venaient, en groupes, présenter une petite chorégraphie, suivant le thème choisi. 

Ensuite, ils allaient se changer et enfilaient la deuxième tenue sur le thème du noir et blanc (les couleurs de la ville de Fribourg) et une couleur vive au choix. 

Un journaliste du journal "La Liberté" est venu couvrir l’événement, et c'est la tenue de cette jeune fille qui a réalisé sa robe en papier journal qui a fait l'objet d'une photo dans le journal (clic). Elle était incontestablement la plus belle, tout était soigné dans les moindres détails, et elle rayonnait de bonheur d'avoir pu aller jusqu'au bout de son projet.

Quelques photos des différents groupes :














Les groupes du papier et des vitraux a eu ma préférence, mais incontestablement, cette jeune fille qui a bien voulu poser pour moi s'est démarquée du lot !



dimanche 29 juin 2014

Et un bureau, un !

Vous m'avez donné des conseils fantastiques pour le choix de couleur de mon bureau. Et à moins de créer un meuble multicolore et bigarré, j'ai été obligée de faire un choix parmi vos propositions vraiment alléchantes.

Je les garde toutes (les idées) pour les meubles futurs (cartes routières, cartes maritimes, partitions, rose à pois vert, turquoise et orange...) et je suis ravie d'avoir des idées de réserve, grâce à vous !

Finalement, j'ai harmonisé mon bureau aux meubles du salon, et je me réserve des couleurs pétantes pour la salle à manger. Voilà le résultat :




Et merci encore pour vos avis aussi divers que variés !



samedi 28 juin 2014

5 minutes 40 secondes

Si vous voulez vous changer les idées et passer un moment agréable pendant 5 minutes 40", regardez la toute fraiche vidéo du CUP SONG du collège de Dambach la ville (en Alsace).

https://www.youtube.com/watch?v=e4Mp7G49Yuk


Le professeur de musique du collège organise tous les ans une comédie musicale avec ses élèves, et le résultat est époustouflant. Il révèle ainsi des talents certains.


jeudi 26 juin 2014

Entendu dans la bouche de mes enfants (2)

- Maman est comme Dieu, elle ne répond pas quand on lui parle.

- Comment, Amélie, tu te trouves vieille ? Si c'est comme ça, je vais t'acheter une canne et un appareil auditif pour ton anniversaire !

- Cette route ne monte pas, elle est plate, simplement il y a un petit angle.

- Mon avenir est tellement noir que même Madame Irma n'y verrai goutte !

- Quel est le Jean qui entend bien ? C'est Jean-Louis.


- Anatole, tais-toi, pendant 5 minutes.
- Impossible, affirme Ambroise.

A chaque repas, Anatole arrive après les autres (à cause du bus), il s'assied, et parle (la bouche pleine), puis, se lève et repart en cours sans que nous ayons pu souffler. L'autre jour, je lui ai demandé de se taire 5 minutes. Il m'a pris au mot. Et Ambroise l'a contredit pour avoir la joie de goûter à 5 minutes de calme.

- J'ai réussi, je me suis tu 5 minutes.
- Maman, tu aurais dû lui demander 15 minutes de silence. Mais même comme ça il pourra figurer au livre des records !

- On joue qu'il est un enfant muet, parce que quand il est muet, il chuchote !

- Quel esprit de sacrifice, elle est obligée d'avoir les fraises tagada dans sa chambre !

- J'ai le moral dans l'assiette.

- Anatole malmène son corps comme s'il en avait un de rechange. (il vient de se casser un ménisque).

- Papa, je sais bien que ce n'est pas la corde bleue mais la verte, mais je n'ai pas trouvé la bleue, et je me suis dit que tu ne le remarquerais pas puisque tu es daltonien.


La plupart des répliques sont des citations d'Ambroise. Nous l'avons rassuré quant à son avenir : Carambar l'engagera dès le premier entretien !


mardi 24 juin 2014

Le 873 a changé ma vie

Il y a des situations qu'on ne peut gérer, et plutôt que de tenter de les dominer à tout prix, il vaut mieux les accepter.

Un constat : je ne sais pas parler aux machines. Ou plutôt elles ne me comprennent pas. Jamais. Aucune. Et plus particulièrement deux d'entre elles : le distributeur de café de l'aire d'autoroute du Luxembourg, et le distributeur de billet de bus de Fribourg.


De tous mes voyages à travers le Luxembourg, je n'ai jamais réussi à obtenir un café non sucré de la machine. J'ai pourtant tout essayé : je choisis le café, je supprime le sucre, je paye = café sucré ; je paye, je choisis sans sucre, je choisis le café = café sucré ; je supprime le sucre, je choisis le café, je paye = café sucré.

J'angoisse déjà à l'idée de passer par le Luxembourg la semaine prochaine...



Quant au distributeur de billets de bus de Fribourg, la première fois que j'ai dû prendre le bus, je l'ai contemplé avec un élan de désespoir sincère. Dans un premier temps, il a fallu choisir le numéro de la zone dans laquelle j'allais circuler. Puis, payer, de préférence avec un autre moyen que la carte des transports qui s'est révélée vide, sans carte bancaire puisque ce n'est pas prévu, et avec de la monnaie en toutes petites pièces, parce que la machine ne rend pas de monnaie, et que je suis radine avec les machines.

J'ai ainsi laissé passer deux bus, faute de pouvoir acheter un billet valable sur la ligne. Et je n'ai eu mon salut qu'à l'aide charitable d'une dame bien intentionnée qui m'a indiqué la façon de parler à la machine.

Et si encore il suffisait d'apprendre la technique. Mais non. En ville, il y a d'autres automates, qui eux rendent la monnaie. 

Autant dire que puisque j'aime marcher, je ne prends le bus que rarement, ce qui en soi est un avantage, puisque je n'ai pas besoin de me prendre la tête avec la machine, mais également un inconvénient, puisque je manque de pratique.

Les choses en étaient là lorsque j'ai remarqué des grands autocollants ronds sur les portes des bus avec l'inscription :





Dubitative, parce que même ce qui est simple peut s'avérer très compliqué, je saisis mon Natel, je lui demande de me donner la rubrique SMS, j'écris "10", et tout en grimpant dans mon bus qui venait d'arriver, je l'envoie au numéro 873. Quelques secondes plus tard, je reçois un SMS en retour : "Votre billet est valable une heure..." Comme c'est pratique, et depuis que j'ai une carte de train mi-tarif, je paye un billet réduit, et j'écris "10R". Voilà enfin un moyen facile de prendre le bus !

C'est décidé, en septembre, je me prends un abonnement annuel !


mardi 17 juin 2014

Question existentielle, votre avis ?

Mon bureau est terminé. 




Enfin, il sera terminé lorsque j'aurai fabriqué les tiroirs. La fin approche. Dès la semaine prochaine, je vais le peindre, et c'est là que débute la question existentielle : quelle couleur choisir ?

J'ai reçu, un jour, un nuancier. 
Il me rend des services. Je l'emporte partout avec moi (même là-bas, ça occupe), et je songe... J'ai bien des idées, mais je n'arrive pas à me fixer. Monsieur Alphonse n'a pas été d'une grande aide. D'abord parce qu'il est daltonien, et que les nuances se mêlent sans se démarquer et sans qu'il puisse les nommer. Ensuite parce qu'il m'a donné trois solutions (qui sont par ailleurs celles que j'avais énoncées en mon fort intérieur) :



- Continuer dans les couleurs de la table de salon, puisque le bureau est situé à côté.
- Trancher complètement et choisir du jaune vif, de l'écarlate, du bleu turquoise...
- Faire fondre le bureau dans la maison en le peignant façon bois foncé.

Pour tout vous dire, la maison que nous habitons date des années 60, reconvertie façon rustique (tout ce que je déteste lorsque ce n'est pas une vieille ferme à la campagne) : vraies poutres inutiles, portes peintes en marron foncé, murs crépis en blanc. Bref, c'est à la fois terne et neutre. Je peux tout oser, je vais tout oser, d'autant qu'il s'agit de meubles en carton et qu'il est possible de dégainer les pinceaux et les pots de peinture à la moindre alerte de lassitude.

Pour compléter encore le tableau (ou le compliquer), nous avons un salon-salle à manger. Pour la salle à manger, j'ai prévu de faire deux meubles qui eux, seront vifs.

Inutile de songer peindre le bureau en brun, je déteste le chocolat. Il reste donc la question de la couleur : gris et rouge comme au salon, ou autrement comme à la salle à manger ?

Et quel autrement ? Orange et rose tyrien, bleu turquoise et vert turquoise, jaune vif et vert...

Votre avis ?

PS : Pour citer mon frère : "Un avis, c'est fait pour ne pas être suivi". Mais votre avis m'intéresse malgré tout...

NB : La couleur du dessus doit rendre la poussière invisible (raison pour laquelle j'avais choisi du gris pour ma table basse !). Je resterai cohérente jusqu'au bout !




lundi 16 juin 2014

Visite dans un pays lointain

Il y a des pays lointains de par leur situation géographique, et d'autres du fait de leur ancienneté. Celui que nous avons visité il y a peu de temps est situé à proximité, et pourtant il oblige à parcourir plusieurs millions d'années : c'était l'époque des dinosaures.

Actuellement, à Düdingen (ou Guin pour les romans), on peut admirer une cinquantaine de ces bêtes, reconstituées en grandeur nature. (voir ICI pour les informations).

C'est surtout pour Ambroise, passionné de paléontologie et donc de dinosaures que je m'y suis rendue, accompagnée d'Ambroise (vous l'aurez deviné), d'Antoinette et d'Augustin. Anatole a préféré faire de l'allemand (ou jouer aux légos, je n'ai pas bien compris).

A la caisse, les enfants ont reçu un questionnaire. Antoinette a demandé celui rédigé en Allemand (elle a certainement plus fait d'allemand dans sa balade qu'Anatole en jouant aux légos). Ambroise s'est précipité sur le premier banc venu, et s'est empressé de répondre à toutes les questions. Cinq minutes plus tard, nous étions prêts à affronter les monstres.

Pour ma part, j'avais fait le tour en un quart d'heure. Ambroise a eu besoin d'une heure trente : le premier quart d'heure, il nous a harangués pour que nous quittions le champ de vision de son appareil photo. Il a pris plusieurs clichés de chaque dinosaure sous différents aspects. Ensuite, pendant que je l'attendais, il a refait un tour "cette fois pour regarder, parce qu'on ne voit rien lorsqu'on photographie".

A la sortie, ils ont tous reçu un poster de dinosaures. Grâce à Ambroise, les questionnaires étaient parfaitement remplis.

Une visite en image : ils sont grands, terrifiants pour certains, rigolos pour d'autres, mais dans tous les cas ils laissent pensifs : Pourquoi a-t-il fallu des dinosaures sur la terre et pour quelle raison ont-ils disparu ? Peut-être parce qu'ils étaient vraiment trop laids...