lundi 23 mars 2015

C'est trop de chou

Décidemment, l'anniversaire d'Ambroise nous a occupés plus d'une semaine. Sa date habituelle d'anniversaire se situe le 13 mars. Ne sachant pas quel cadeau lui ferait plaisir, nous avons été pris de court, avons commandé trop tard, et le paquet avait prévu une approche vers le lundi 16 mars. Soit. Nous lui avons donc offert deux billets de bus (ce qui a déjà fait l'objet d'un article de blog passionnant) (l'article et le blog).
 
Le lundi soir est un soir un peu rythmé avec l'athlétisme d'Augustin. Le mardi a été boudé puisqu'Albert devait arriver le mercredi et qu'il aurait été dommage de fêter sans lui. Le mercredi a été le jour (ou plutôt la nuit) de l'arrivée d'Albert. Inutile de penser au jeudi, puisque je pensais avoir une réunion. Les vendredis de carême sont proscrits, le samedi Monsieur Alphonse était absent et nous avions été invités le soir. Restait le dimanche, soit une neuvaine après la date prévue !
 
Pour consoler Ambroise de ce retard effroyable, je lui ai préparé des choux à la crème, en proposant 3 parfums : vanille, chocolat et café. Mais comment planter 16 bougies sur un si petit chou ?
 

La solution a été vite trouvée, Alphonsine a de l'idée !!!

 
 
 

mercredi 18 mars 2015

Un cadeau inoubliable

Il est des âges difficiles où il est vraiment comme impossible de trouver une idée de cadeau d'anniversaire. Ambroise vient de fêter ses 16 ans, et nous nous sommes trouvés bredouilles. Le tout n'est pas de faire un cadeau, mais encore faut-il qu'il plaise.
 
Finalement avec un peu de réflexion, nous avons trouvé LE cadeau idéal, qui ferait mouche, rendrait Ambroise heureux, et lui donnerait le souvenir de ses 16 ans pour toute sa vie future : nous lui avons offert DEUX billets de carte de journalière de bus. Deux, pour qu'il puisse emmener son petit frère avec lui.
 
Samedi dernier, ils ont pris le bus de 9 heures à midi, et de 15 heures à 18 heures. Ils sont rentrés dans une exultation peu commune, Ambroise m'a remerciée au moins mille et une fois, et il va en parler tout le restant de sa vie !
 
Mes enfants ont des goûts simples. Mais ils n'ont pas pu m'expliquer pourquoi, s'ils étaient capables de faire 6 heures de bus dans une journée, ils ne pouvaient pas m'accompagner chez des amis distants de 2 heures 30... Il est des mystères insondables...

 

dimanche 15 mars 2015

La puissance de la France

Pour des raisons de service militaire, et la mort dans l'âme, j'ai entrepris les démarches d'inscription au consulat de Genève. On m'avait prévenue, mais je n'imaginais pas un tel résultat.
 
J'ai commencé par appeler le service des affaires militaires. Je suis tombée sur une femme charmante, compétente, aimable, qui m'a parfaitement conseillée... mais surtout, qui m'a confirmé que je devais passer par la case "inscription au consulat".
 
J'ai examiné le site avec attention, noté sur une feuille une liste de tous les documents nécessaires. J'ai photocopié, attaché ensemble les documents pour chaque personne, ajouté une petite note expliquant que 7 des membres de la famille demeuraient sous le même toit, et que la 8ème possédait une adresse différente. J'ai mis deux enveloppes timbrées, l'une pour la 8ème, et une autre, plus grosse, avec plus de timbres pour le groupe compact des 7. J'ai posté, et j'ai attendu...
 
Plusieurs semaines plus tard, j'ai reçu mon enveloppe en retour. Elle contenait les cartes consulaires de 3 personnes, et le certificat comportant un numéro d'attribution à garder impérativement, mais sans indication de nom. Le numéro correspondant à la carte consulaire, j'ai pu en identifier 3 seulement. Amélie n'a rien reçu de son côté.
 
Après deux mails, Monsieur Alphonse prend son courage à deux mains et téléphone directement au service concerné. Voilà le résultat :
 
 
- Je ne comprends pas que vous n'ayez pas tout reçu, nous avons tout envoyé.

- Vous pouvez jeter les certificats comportant les numéros d'attribution.
 
- Nous ne faisons jamais de carte consulaire pour les enfants mineurs, sinon nous ne nous en sortirions pas.
 
- Je ne sais pas où sont les autres cartes. Nous allons en refaire, nous n'avons reçu que la moitié des papiers.
 
- Le dossier d'Amélie a été traité par quelqu'un d'autre, ce qui veut dire qu'elle est venue elle-même déposer le dossier au consulat pour se faire inscrire.

Monsieur Alphonse a insisté, expliqué qu'Alphonsine était très organisée, et qu'elle avait bien tout envoyé, y compris le dossier d'Amélie, qu'avant de jeter les certificats, il aimerait recevoir ceux qui manquent, que bon d'accord pour les enfants mineurs, et qu'il serait bon que nous recevions le complément.
 
Pour aider les pauvres administrateurs du Consulat de Genève, je propose à l'Etat français les suggestions suivantes : il serait bon de proposer DEUX bureaux au personnel. Le premier est déjà largement occupé par le café, les mots croisés, 20 minutes, le tricot, la broderie et le patchwork, le bulletin officiel,  les assiettes de gâteaux (rayer les mentions inutiles). A côté, il conviendrait d'installer un deuxième bureau qui servirait à travailler.

Donc deux bureaux un pour travailler, et un autre pour s'occuper. Au moins les documents à étudier ne se glisseront plus subrepticement entre les pages du 20 minutes une fois les mots croisés terminés ! On prend ces personnes pour des sur-hommes. C'est absolument insupportable de proposer de telles conditions de travail à des humains.
 
Heureusement que le bureau des affaires militaires vient largement rehausser la valeur du personnel.

Note : deux semaines après l'appel de Monsieur Alphonse, nous avons reçu les documents manquants. Ce que je ne comprends toujours pas, c'est comment ils ont pu faire refaire les photos perdues !

 

dimanche 8 mars 2015

Nettoyage de printemps

Ce n'est pas parce qu'il y a un air de printemps que j'ai fait le nettoyage intégral de ma maison. Je ne suis pas sensible aux obligations morales. Je crois que c'est un précepte vital. Je ne prends pas de résolution parce que c'est le premier janvier, je ne fais pas de ski parce que c'est l'hiver (je n'en fais pas en été non plus d'ailleurs), je ne supporte pas que le coiffeur me masse le cuir chevelu, et je ne mange pas de chocolat.
 
Si j'ai nettoyé ma maison de fond en comble, ce n'est donc pas parce que le soleil brillait, ni qu'on approche de Pâques, c'est qu'il y a eu une nécessité impérieuse : le propriétaire viendra jeudi avec un agent d'assurance. Ca ne nous concerne en rien, sauf qu'il vaut mieux présenter une maison agréable.
 
D'ici jeudi il y aura un nouveau coup d'aspirateur à donner, une éponge à passer par-ci, par-là, mais le plus gros est fait : les carreaux sont étincelants, et surtout, Anatole s'est découvert un attrait sans égal pour le nettoyage des vitres. Et là, je suis prête à lui décerner le titre de "Responsable en chef du nettoyage des carreaux". Moi qui ai horreur de faire ce travail, je sens que je vais pouvoir abuser de la situation !