Bonjour la blogosphère !
Dimanche, je sonnais les trompettes pour vous annoncer une absence probable de 3 semaines, et hop, dès ce matin, je me remets à souffler dans mes trompettes pour vous annoncer un retour triomphant !
Assurément, je vais créer des jaloux, mais il faut bien saluer comme il se doit l'efficacité suisse : dimanche soir, via Internet, nous informons Swisscom de notre intention de déménager deux jours plus tard, un message automatique nous annonce qu'il faudra patienter trois semaines, et dès hier après-midi, nous avons eu la bonne, l'excellente nouvelle : nous avons été connectés.
Ils ont donc été aussi efficaces que rapides (et de plus nous conservons notre numéro de téléphone), trop rapides mêmes, parce qu'hier soir j'ai voulu me connecter, mais j'ai eu un peu de mal à trouver le matériel.
Ce matin mon moral remonte en flèche, puisque je peux à nouveau communiquer de par le monde.
Le déménagement a été aussi brillant que la fois dernière, et vous pouvez, quelle que soit la région dans laquelle vous habitez, faire appel à la société SLS basée à Strasbourg.
Mardi matin, ils ont chargé nos meubles en France, mercredi matin ils les ont livré à Fribourg, puis ils sont partis vers notre meublé pour prendre les cartons et nous les déposer.
Augustin a eu le privilège de les voir travailler, puisqu'il n'a pas classe le mercredi après-midi, et tous les autres ont fait la connaissance de ce métier en rentrant. Ils se sont postés près du camion et prenaient les cartons pas trop lourds, selon le principe du jeu des petites mains. A ce moment-là ce sont les déménageurs qui ont été époustouflés de voir des ados mettre spontanément la main à la pâte, ranger la cuisine... et ils riaient des blagues d'Ambroise qui, selon sa nature, ne s'est pas tu une seule seconde.
Anatole est resté admiratif devant le rangement façon "Tétrix" du camion, et a fait les compliments à haute voix.
Le problème a surgi vers 17 heures lorsque le crépuscule est tombé. Monsieur Alphonse avait les douilles des lampes dans sa voiture, et moi les ampoules ! Vous me direz que si on avait inversé, le résultat aurait été aussi ténébreux. Pourquoi n'avons-nous pas pensé à mettre les douilles dans ma voiture ?
Nous avons donc profité des quelques lampes restées en place, et avons profité du lampadaire extérieur pour deviner les emplacements.
Enfin, nous avons pu fermer les portes et remettre les radiateurs en marche : chauffage électrique datant d'il y a trente ans, vous imaginez l'efficacité. Nous nous sommes réfugiés dans la cuisine pour y souper, puis, un peu épuisés par cette trop longue journée, nous avons essayé de dormir : une nouvelle maison, des bruits nouveaux, et surtout, un froid transperçant : les lits apportés par les déménageurs étaient glacés, les murs, l’atmosphère aussi.
A présent les enfants sont repartis pour l'école. J'essaye de surnager dans ma maison. Il y a des cartons partout, des armoires démontées que je ne peux remonter seule (quoique, je vais essayer), du linge à laver, des cartons encore, le fond de l'air est toujours froid. Et voici l'opération :
Froid + Bazar = Alphonsine au moral dans les chaussettes (chaudes)
J'ai vaqué au plus important : j'ai accroché des voilages dans ma salle à manger. Ils sont magnifiques, et datent de notre séjour à Strasbourg, dans un appartement de 3,75 mètres de hauteur sous plafond. Ici avec les 2,20 mètres, ils paraissent un peu longs. Qu'à cela ne tienne, j'ai fait un noeud dans le bas du voilage, et je me trouve dans une pièce qui a déjà de l'allure.
Et depuis que je me suis connectée pour prendre de vos nouvelles, et surtout vous donner des miennes, je me suis sentie emportée par l'opération suivante :
Alphonsine au moral dans les chaussettes (chaudes) + connectée à internet = la vie est belle !
Je vous laisse, je vais travailler un petit peu ! @ très vite !