Cet après-midi, Antoinette, pleine d'une énergie soudaine, décide de faire un gâteau au chocolat. Une fois lancée, elle s'arrête brutalement : "Maman, reste-t-il des œufs ?" Et bien non. "A quelle voisine peut-on demander ?"
"En fait, celle d'à-côté est partie, je l'ai vue monter en voiture. L'autre a les volets fermés, la troisième n'aime pas la fumée qui sort de notre conduit, il vaut donc mieux s'abstenir de lui demander un service... Je sais, va chez la maman de Mathieu et compagnie". Antoinette court d'un pas allègre vers un destin plus heureux, et revient avec les quatre seuls œufs qui restaient dans le frigo, donnés par le papa de Mathieu et compagnie.
Antoinette reprend sa tâche avec allégresse, et s'arrête tout aussi vite "Maman, le deuxième œuf est un œuf dur !" Finalement, seuls deux œufs sur les quatre étaient durs. Le gâteau a pris forme, les œufs manquant ont été remplacés par un peu de lait. Tout est bien qui finit bien.
Simplement, je me demande quelle tête fera ma voisine lorsque je lui ramènerai des œufs demain ! Je sens qu'on va bien rire !
Tiens, aujourd'hui justement, il me restait juste les trois œufs qui manquaient à ma voisine. Tous les trois frais je crois ... (uhhu, quelle bonne idée de farce).
RépondreSupprimerJ'aime que mes voisins n'hésitent pas à venir sonner à ma porte dans ces cas-là.
Mes voisins n'hésitent pas non plus. C'est tellement élémentaire...
SupprimerDans notre rue aussi, les échanges vont bon train : il manque un œuf ? Chez Roseline. De la farine ? Chez Maryse. De l'ail ? Chez Maria, plutôt. Et ma bassine à confiture en cuivre ou ma sorbetière voyagent également, au temps des récoltes.
RépondreSupprimerOh j'imagine la tête de ta fille découvrant les oeufs durs !
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