Pour la deuxième fois, j'ai annoncé à la ronde que je partais faire des courses. Bien entendu, personne n'a voulu m'accompagner, mais en fait, il n'y a rien de changé.
Avant de sortir, je me suis demandée si ma doudoune était toujours d'actualité, ou si le printemps s'annonçant, je devais revoir ma garde-robe. Je suis partie en pull, écharpe et gants (j'ai toujours froid au mains, là encore, pas de changement).
En arrivant au parking, la barrière était ouverte. Donc, plus de bouton à appuyer, plus de ticket à récupérer.
Devant le magasin, à la place de la palette de rouleaux de papier toilette, un petit stand avec du désinfectant et du papier. On nous demande de désinfecter les poignées des paniers ou des caddies. J'ai donc enlevé mes gants pour procéder à l'exercice.
J'ai fait de même avec le scan, j'ai remis mes gants, puis enlever mes gants pour me désinfecter les mains à l'entrée du magasin.
Toujours aussi peu de monde, un personnel agréable et souriant quoique distant... Cette fois, le rayon "œufs" était normalement achalandé, ainsi que les pâtes et les sauces tomates, mais impossible d'acheter de la glace à la vanille, du gros sel et de la levure de boulanger. Si ça continue, on fera les courses comme en Russie du temps des communistes : on achètera ce qui sera disponible, pas ce qui nous est nécessaire.
J'ai sauté l'étape de la caissière puisque je me suis débrouillée avec mon scanner et la machine. En sortant du magasin j'ai compris que la petite discussion avec la caissière me manquait, faire les courses de cette façon n'est pas dans mes habitudes.
Nous voilà avec des réserves pour 15 jours. J'ai ramené les ingrédients commandés pour que les garçons puissent cuisiner ce qu'ils ont souhaité : salade de riz, hamburger maison, milk-shake à la framboise, poulet, clafoutis aux griottes...