samedi 29 septembre 2012

Gâteau au chocolat et caramel au beurre salé

Un petit gâteau succulent, vite fait, vite prêt. Comment il y du beurre et du sucre ? On parle de gâteau. Alors on y met les ingrédients nécessaires pour qu'il soit bon. Et sinon, on mange une pomme. J'ai choisi le gâteau !




Préparation 10 mn
Cuisson 20 mn

400 g de chocolat noir
300 g de sucre
4 oeufs
250 g de beurre salé
150 g de farine
sucre glace

Faire bouillir le sucre avec un peu d'eau à feu vif jusqu'à obtenir un caramel. Ajouter alors hors du feu le beurre coupé en morceaux en remuant.
Ajouter le chocolat en remuant pour lisser la préparation.
Ajouter ensuite les oeufs en fouettant, puis la farine.
Verser dans un moule tapissé de papier sulfurisé et enfourner dans un four préchauffé à 180°C pour 18 minutes.
Démouler, saupoudrer de sucre glace.


jeudi 27 septembre 2012

Vente solidaire

Lutter contre la mucoviscidose est à la portée de chacun. 

Il suffit de vous rendre du samedi matin à 10 heures au samedi 6 octobre 18 heures sur le blog :


Les bloggeurs se sont mobilisés et vous proposent d'acquérir des objets magnifiques, spécialement préparés pour l'occasion. L'intégralité du montant de la vente sera reversé à la recherche pour lutter contre cette maladie.

Il y a toutes sortes d'objets, à tous les prix. Les vendeurs prennent à leur charge les frais de port. 

Bonne chasse !


Ma banquière me demande conseil

L'incompétence de ma banquière va crescendo. Au début, lorsque nous avons fait sa connaissance, elle nous semblait très à la hauteur de la situation, et elle l'était vraiment. Et puis, elle a commencé à décliner. Nous ne nous en sommes pas immédiatement aperçus. Il est vrai que les prêts à taux 0, les PTZ et autres sont compliqués à mettre en oeuvre, et la pauvre, elle avait été malade lorsque la formation avait été proposée au personnel, et elle n'avait plus jamais eu l'occasion de se former ! Monsieur Alphonse lui a tout expliqué, et pourtant il n'est pas banquier.

Ensuite, il y a eu l'ouverture des comptes des enfants. Il manquait toujours un document, la photocopie de leur carte d'identité qu'elle nous avait déjà sollicitée moult fois, une signature, puis une autre. Le chèque déposé sur leur compte a été refusé, le compte n'avait pas été ouvert dans les règles... J'ai fini par lui annoncer que nous étions fatigués de faire sans cesse les trajets domicile-banque pour pallier à ses incompétences. Elle s'est insurgée...

A présent, il convient de faire un virement sur le compte d'Albert qui est en Belgique (pas le compte du roi, mais celui de mon fils), ainsi que sur celui de Monsieur J. le propriétaire. Le téléphone sonne chez Alphonsine : "Bonjour, c'est Madame H. de la banque Truc, je n'arrive pas à procéder au virement, le numéro IBAN que vous m'avez transmis n'est pas le bon. Je suis arrivée à faire celui de Monsieur J, mais pas celui de votre fils. 
- Pourtant, le banquier d'Anvers m'a assuré que ces numéros étaient ceux qu'il fallait vous communiquer.
- Vous ne sauriez pas comment faire ? Il me manque deux chiffres, je n'en ai que 14, et il m'en faut 16.
- Mes compétences en matière bancaire sont assez limitées, c'est plutôt à vous que je pose la question.
(Là, elle a très mal pris la chose ! Elle s'est emportée :)
- Mais je vous pose la question à vous, si vous ne me répondez pas, je ne pourrai faire les démarches.
- Je vais rechercher mon papier, et vous relire les nombres qui y figurent.
- Ah mais, chez Monsieur J. les chiffres sont précédés de "BE". Ca doit être la Belgique ? Pour la France on met bien FR.
- Je l'ignore, c'est votre domaine.
- Mais c'est pour vous que je travaille. (CQFD !!!)
...
- Ca y est, ça marche. "

Je vous assure que j'ai fidèlement transcris notre entretien téléphonique, sans rien ajouter, rien exagérer, rien déformer. Nous voulions déjà quitter cette banque... mais pour aller où ? Et puis, elle nous a annoncé une merveilleuse nouvelle : en novembre elle prend sa retraite !!!


dimanche 23 septembre 2012

Moins deux

Cette fois-ci, c'est officiel, nous sommes passés de 6 à 4. Non pas que les deux autres soient définitivement perdus, mais ils ont quitté le nid familial pour entreprendre des études passionnantes (La création de vêtements pour l'aînée, Capitaine de marine marchande pour le second). L'effet est curieux. On sent leur absence partout, et leur présence est pourtant bien réelle.

L'absence, par le nombre d'assiettes à table, le nombre de lessives, le volume de repassage, la quantité de nourriture à préparer. Le bruit ? Non, les autres se chargent de combler les vides, et la maison est toujours aussi bruyante.

La présence, par Skype. On finit par y passer des heures, et il va falloir se fixer des horaires pour permettre à chacun de poursuivre ses occupations. Mais quelle belle invention : On découvre la chambre d'étudiant de la grande soeur ou du grand frère, on admire la réalisation de couture d'Amélie, les jolies épaulettes toutes neuves d'Armand. On s'amuse devant la planche à repasser de table, la minuscule casserole ("Tu es bien sûre maman de vouloir m'acheter une casserole de cette taille ? Je ne vais quand même pas faire de la dînette"... "Mais si, justement").

Je reviens d'Anvers. (Prononcer AnverSSS comme les belges). La ville est magnifique, et les belges flamands bien plus sympathiques que ce qui m'avait été annoncé. "Si tu ne parles pas néerlandais, tu n'obtiendras rien". C'était sans compter sur la réalité, et peut-être la façon de faire d'Alphonsine : j'abordais les gens avec le néerlandais du petit guide pratique de conversation, et mes interlocuteurs étaient soulagés lorsque je parlais ensuite le  français ! Une fois qu'ils avaient compris le message, ils me répondaient soit en français, soit en néerlandais (qui est une langue somme toute facile à comprendre lorsqu'on a des bases en allemand et en anglais, mais bien compliquée à parler dès lors qu'on dépasse la conversation de base).

Bien sûr, je suis tombée sur des obstinés, mais finalement c'était sans conséquence. Et ils ne faisaient pas le poids face à tous ces gens si gentils et si empressés qui nous ont aidés au maximum.

S'inscrire dans une ville belge relève de la patience la plus sûre : il faut compter 3 semaines de démarches : on dépose un formulaire détaillé à l'hôtel de ville, un agent de police se rend ensuite au domicile pour vérifier l'exactitude des informations. La personne est alors convoquée à la mairie, puis elle reçoit son certificat d'habitation.

Ce certificat est en principe nécessaire pour toutes les démarches subséquentes. Mais comme nous ne pouvions pas attendre pour procéder à l'ouverture d'un compte en banque, nous avons trouvé une agence qui a dressé les papiers sur la foi du contrat de bail et du certificat de scolarité.

J'ai fait les magasins avec Armand, nous avons passé tous les rayons en revue pour qu'il apprenne à comparer les prix et j'en ai profité pour lui donner des idées de menus. J'espère qu'il a un ordinateur dans sa tête, parce que je l'ai bourré d'informations en un minimum de temps. Mais Skype viendra à son secours...

Nous nous sommes occupés de sa douche bouchée, en attendant, je lui ai indiqué les adresses des piscines d'Anvers. Il a repassé sa chemise devant moi, je lui ai donné les derniers conseils. Nous n'avons pu examiner le lave-linge, le propriétaire avait oublié de nous remettre les clefs de la buanderie. Il fera une photo du tableau de bord, et je lui indiquerai les programmes de lavage à utiliser ! Vive Skype !

Quelle joie de les savoir heureux dans leur destinée. On leur a donné le maximum de nos capacités durant une vingtaine d'années. On a tenté de leur insuffler nos convictions. A eux à présent d'en faire bon usage ! 



dimanche 16 septembre 2012

Plier un ruban de biais



J’ai chez moi un stock énorme de ruban de biais en rouleaux. L’intérêt premier est son faible coût : j’ai tout reçu. L’inconvénient est que ce biais n’est pas plié.

Longtemps, j’ai peiné à tenter de le plier au fer de façon régulière. C’était à chaque fois un tourment.

Et puis, un jour, j’avais du temps à perdre pendant qu’Arthur passait des oraux de bac. Je suis passée par la mercerie de la petite ville, et j’ai examiné un à un tous les bidules proposés. J’ai vu un engin curieux, et la patronne qui n’avait rien à faire m’a expliqué qu’il s’agissait d’un gabarit pour plier les biais ! J’ai immédiatement investi, et de retour chez moi, je l’ai essayé.

Stupéfiant d’efficacité ! Ca n’a l’air de rien, et ça change la vie !









Il en existe de différentes largeurs pour s’adapter à la largeur initiale du biais. Pour qui fait son biais soi-même ou qui possède des biais non pliés, c’est un appareil indispensable !

(Les photos sont un peu floues, j'en suis navrée.)


vendredi 14 septembre 2012

Commande satisfaisante



Une de mes nièces a bien compris qu’elle pouvait me passer commande de tout ce qu’elle voulait, sous réserve de mes capacités à le réaliser. Cette petite pochette était à classer dans la classe facile et rapide. 



jeudi 13 septembre 2012

Du blog à la rencontre

Je reviens de Sainte Croix aux Mines où se déroule actuellement le Carrefour Européen du Patchwork. Mais ceci n'est rien... je ne me serais jamais déplacée si ce n'avait été pour y rencontrer une bloggueuse qui me fait beaucoup sourire et souvent rire, je parle de 


Récemment, je vous parlais ICI des rencontres virtuelles qui deviennent réelles. C'est toujours un moment d'émotion de découvrir le visage de la bloggueuse avec qui on tisse des liens. Jamais de déception, toujours du bonheur de connaître mieux une amie. Quelques photos d'une toute petite partie de l'exposition, et de quelques exposants seulement.


Je ne suis pas passionnée de Patch, je n'ai pas la patience de créer de telles merveilles, mais je sais admirer le travail réalisé. J'ai été sous le charme de nombreuses oeuvres d'art venant non seulement de l'Europe entière, mais également d'Asie. Moment de pause dans ma vie, moment privilégie dont on se souvient avec émotion...

Merci Filo de m'avoir fait signe !


mardi 11 septembre 2012

Nettoyer c'est amusant

Alphonsine a bien de la chance. Ses enfants ADORENT

faire le ménage. Non, Alphonsine ne prête pas ses enfants (je te vois venir, Sissi), 

vous pourriez les exploiter, et l'esclavagisme a été aboli il y 

a fort longtemps déjà !

Et je sens comme un doute planer à la lecture de mon article. Un coup d'oeil aux photos (qui ne sont PAS des photos montage) et vous serez vertes de jalousie. Tant pis, il fallait avoir des enfants aussi géniaux que ceux d'Alphonsine !!!

Un plumeau et des poutres à épousseter

Un skate à deux roues et un garçon ingénieux

Et en deux tours de roues, toute la charpente est époussetée !



vendredi 7 septembre 2012

Y'a un truc qui cloche

Hier à midi, je fais une annonce générale : "J'ai reçu des billets de cirque, qui a envie de m'accompagner samedi en début d'après-midi ?"

Les trois plus jeunes bondissent littéralement en hurlant "Moi".

"En fait, j'ai 8 places, vous n'avez pas envie de venir ?"

Réponse : "J'ai des maths à travailler" "Moi aussi, et également de l'anglais".

.......................

J'ai donc proposé à des amis du village de m'accompagner. 

J'étais prête à prendre la température de mes deux grands, je me demandais s'ils n'étaient pas malades. Mais je me suis rassurée lorsque ce soir Monsieur Alphonse leur a proposé de l'accompagner au festival de Cor Alpin et qu'ils ont dit "oui" !!!


Le 8 septembre, l'explication de ce choix m'a été donné : Je leur ai montré, il a quelques semaines, le DVD "Le plus grand chapiteau du monde". Film Holiwoodien que j'ai vu à plusieurs reprises étant jeune et que j'ai tellement aimé que j'ai voulu leur partager. A présent ils veulent garder entier ce souvenir, et ne souhaitent pas le gâcher en assistant à un spectacle forcément moins beau, moins grandiose, moins spectaculaire. Comme je les comprends...



jeudi 6 septembre 2012

Rangement

Il y a quelques mois je me lamentais et racontais au monde entier (enfin, à mes lecteurs qui viennent du monde entier) l'état de décrépitude de la chambre d'Anatole. J'affirmais, Ô mauvaise mère, qu'il ne savait pas ranger. Je me désolais et prenais la planète à témoin. Si vous retournez lire l'article ICI je suis bien certaine que vous comprendrez mon point de vue et reconnaîtrez aisément que j'étais sous l'emprise d'une bonne foi absolue.

Il y a quelques jours, le même Anatole (et je précise qu'il s'agit bien du même) a été sollicité par Monsieur Alphonse qui lui a demandé d'empiler les petites briques jetées en tas dans un coin du jardin. Après la séance version ado obligatoire (j'ai pas envie, j'ai autre chose de prévu, mon Ipod est déchargé, je peux le faire demain...) il s'est mis au travail.

Le résultat est bluffant. Je n'aurais jamais pensé qu'il ferait une oeuvre d'art de ces briques. Non pas que je ne l'ai jamais cru capable, il a des capacités insoupçonnées, mais compte tenu de son entrain pour aller au travail, j'imaginais qu'il empilerai "normalement" les briques.

Voyez plutôt :


mercredi 5 septembre 2012

La rentrée est bien là

On a beau ne pas y penser, refouler cette idée déplaisante, la rentrée a fini par arriver. Certes, elle s'étend sur 4 semaines dans la famille d'Alphonsine, mais le gros s'est fait hier et se poursuit aujourd'hui.

Les signes ne trompent pas :

Je porte à nouveau une montre.

Je prépare mes déjeuners à temps.

Je planifie mes repas pour ne plus être prise de court.

J'ai ressorti la corne de brume pour appeler au petit-déjeuner.

J'ai préparé un nouveau tableau des tâches en fonction des emplois du temps des enfants.

J'ai fait le tri dans les vêtements pour éviter qu'on ne prenne mes enfants pour des cousins de la Famille Fenouillard.

J'ai essayé de regrouper les activités extra-scolaires pour tenter de minimiser les trajets et les conduites.

J'ai préparé les livres et les cahiers du petit-dernier qui reste seul à faire l'école à la maison.

Les repas sont terriblement bruyants : chacun veut raconter son anecdote et hurle que son frère ou sa soeur occupe trop longtemps le territoire de la parole. Et comme il l'empêche de parler, l'autre a besoin de plus de temps encore pour terminer son histoire. (Ce paragraphe est stupide : tous les repas sont ainsi, que ce soit la rentrée ou pas).

Je n'aime pas l'école : c'est tellement sympa la vie de la maison durant les vacances, les rires, les cris, les disputes et les réconciliations, les jeux, les rares moments de silence que l'on déguste avec plus de reconnaissance...


mardi 4 septembre 2012

Ma bibliothèque

Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire,
j'ai la certitude d'être encore heureux.

(Jules Renard, Journal 24 juin 1902)









lundi 3 septembre 2012

La traversée de Paris

Il y a des images tellement frappantes qu'elles font immédiatement penser à un film. C'est le cas de miss l'Aînée qui retourne à ses études avec une valise. Mais pas n'importe quelle valise. La plus grosse, la plus imposante, celle que l'on manipule avec difficulté lorsqu'elle est bien remplie.

Elle est repartie chargée de tout ce qui lui manquait : 
- la machine à coudre
- l'ordinateur 
- les prises
- une bassine pour sa vaisselle
- des double-rideaux et des voilages
- une nappe cirée et de quoi recouvrir ses étagères
- etc...
De quoi remplir l'énorme valise à roulettes.

Et puis encore un gros sac de voyage.

Sans compter le sac à dos.

Deux changements de train, puis le bus, puis la montée à pied, puis l'arrivée !!! Monsieur Alphonse, toujours rassurant lui a souhaité que les fermetures de la valise ne craquent pas,  et que les roues ne s'effondrent pas sous le poids ! Mais rien de tout cela n'est arrivé. Bien mieux, ses propriétaires qui ne savent comment être encore plus aimables qu'ils ne le sont, lui ont rappelé vingt fois le vendredi soir qu'elle devait appeler pour se faire chercher à la gare puisqu'elle serait bien chargée.