vendredi 30 novembre 2012

L'évolution du nom du doudou

Mes enfants n'ont pas vraiment eu de doudou. J'ai été une mauvaise mère : le doudou reste au lit, ne voyage pas systématiquement, et prend sa douche dès qu'il commence à émettre des odeurs bof. Il y a un autre doudou de remplacement, pas toujours le même. De ce fait, l'oubli d'un doudou n'a jamais été dramatique.

Le petit dernier, Amaury, n'a pas fait exception, d'une part parce que j'ai appliqué à peu près les mêmes règles, d'autre part parce que son frère s'est chargé de le détacher de son doudou. Un jour il a disparu. Définitivement. Pour toujours. J'ai mis l'appartement sens dessus dessous, j'ai cherché partout avec ma miss trouveuse (une de mes filles qui trouve toujours tout au point qu'elle a été surnommée "Antoinette"). Pas de nounours. Rien.

Et puis vint le jour du déménagement. Le doudou est réapparu : il avait séjourné dans le cache de la hotte aspirante. Albert s'était ingénié à le lancer dans l'espace et surtout, avait tu son forfait. Mais tout vient au jour, y compris les bêtises vieilles de plusieurs années. Avec le doudou est arrivé le nom : il a été baptisé "Cow-boy" parce qu'il avait un foulard triangulaire autour de son cou.

Amaury était heureux de retrouver le doudou de sa marraine. Il l'a ajouté à toutes les peluches qui encombraient son lit, mais il a toujours eu la préférence pour Cow-boy. Autour de lui, il y a "Cannelle, Lapinou, Ourson, Babar, Loulou, Pain d'épices, Anselme, Roucky, Banania, Canirou, Pimprenelle, Nicolas, et Zoé.

Albert, jamais en panne d'idées, a décidé de viriliser ces "noms de bébé". Il a proposé "Robespierre, Staline, Ravaillac, Hitler..." . Il les fait répéter sans fin à son frère...


mercredi 28 novembre 2012

Gratter le givre au chaud

Je crois bien que ce qu'il y a de pire en hiver (à part installer les chaînes aux pneus de voiture), c'est de gratter le givre le matin.

Frigorifié, un peu pressé, on attrape la raclette, puis on la ramasse parce qu'elle nous a glissé des mains. On commence à frotter en tenant les doigts éloignés du givre. Peine perdue, on en a plein les doigts, il fait froid, les doigts se raidissent... Et c'est pire encore lorsqu'il faut enlever la neige, parce qu'elle pénètre dans les manches.

On peut essayer de garder ses gants, mais ils sont alors trempés et ne sèchent pas durant le trajet. On peut penser à garder une autre paire de gants dans la voiture, si on y pense...

Et puis, en cherchant un gilet jaune pour Albert qui fait du vélo dans la campagne,... j'ai découvert au supermarché du coin, une raclette prise dans un sac étanche : il suffit de glisser la main dans le sac matelassé, et on est au sec et au chaud pour gratter le pare-brise le matin.

Chouette, chouette !

Je prends 10 raclettes, toutes les mêmes, et je me dirige vers la caisse (sans oublier le gilet jaune). La caissière me regarde avec surprise et tout en s'interrogeant sur mon état mental, me demande pourquoi je lui dévalise son stock : "Je veux coudre des étuis chauds autour des grattoirs et en faire des cadeaux de Noël".
Réponse : "Oh, tout le monde aimerait avoir une mamie qui bricole à la maison !"

C'est vrai que d'autres sont grand-mères à mon âge !

Ca ne m'a pas rajeunie, mais ça m'a bien fait rigoler...
 
 
 
 
 

dimanche 25 novembre 2012

Liste de cadeaux de Noël

Noël approchant, nous demandons toujours une liste des cadeaux souhaités à nos enfants... et nous nous y tenons (pour partie)... si nous n'avons pas d'autre inspiration. Et comme c'est Noël, que c'est féerique  peu importe si l'idée est loufoque tant que nous avons la certitude que l'enfant sera heureux avec son cadeau.

Six enfants, six techniques. Pire que pour une interro, il y a d'ailleurs des ressemblances troublantes avec une feuille d'interro :

- La feuille blanche "mais je n'ai vraiment pas d'idée"

- La feuille, que dis-je, les feuilles remplies d'une petite écriture serrée.

- La feuille bien pleine, et la remarque "mais je n'ai pas terminé, je l'ai commencée l'année dernière après Noël" "Ce n'est pas grave, tu me donnes ta feuille, et tu commences celle de l'année prochaine".

- La feuille qui recopie consciencieusement le catalogue de jouets, avec le numéro de page et les prix.

- La feuille qui comporte trois idées, marquées d'une grande écriture pour remplir la page et ne pas faire remarquer qu'on est à court d'idées.

- Et celle qui est accompagnée d'une lettre. C'est celle-ci que je veux vous montrer aujourd'hui. Elle émane d'Albert (celui du liquide vaisselle), et je vous copie ici celle de l'année dernière.

Au recto d'une enveloppe, on peut lire :

"Liste de Noël d'Albert
Pour les parents.
Ultra secret.
Attention, les prix montent !
P.S : Ne pas fusiller du regard. Ca abîme l'enveloppe."

Au verso :
Albert,
1ère rue de la chambre toujours rangée
0000 La Maison

A l'intérieur, deux découpages des cadeaux qu'il souhaite, une lettre et une liste de cadeaux.  Tout d'abord la lettre :

Chère Mère Noël,
Je n'ai pas fait beaucoup de bêtises cette année, 3 ou 4, et si l'enveloppe n'a pas été radioactivée, il doit y avoir, peut-être, au fond, des photos en couleurs mais pas en relief des cadeaux que je souhaiterais avoir. (Encore faut-il que je les aies).
Avant de sauter de frayeur jusqu'au plafond, (à cause du prix) j'aimerais vous dire que : numéro un, je ne sais pas où vous trouverez cet argent, mais en tout cas, pas dans votre porte-monnaie ! Et deux, que, même si je devais avoir que ces cadeaux, et rien d'autre à Noël, ça me ferait quand même très plaisir. (Essayez de faire des économies)
Bonne chance !
PS : Une des photos n'y est pas. C'est juste écrit, il faudra imaginer...
Avec mes meilleures salutations, votre commandeur tout dévoué,
Albert !

Liste de cadeaux

Bateau Pirate

et

Train électrique
(lampe de poche rechargeable, la mienne est cassée !)

SVP
s'il vous plait

PS : Ce n'est pas grave si j'ai pas beaucoup de cadeaux, mais j'ai très envie de ceux-ci.

vendredi 23 novembre 2012

La boîte aux lettres d'Alphonsine

Ma boîte aux lettres ressemble à toutes les autres boîtes aux lettres normées. Et comme toutes les boîtes aux lettres de ce type, elle comporte une serrure extérieure qui permet au facteur de déposer le courrier trop épais pour passer par l’interstice prévu.

Si ma boîte aux lettres ressemble à toutes les autres, mais qu'elle mérite que j'en parle ici, c'est donc que ma factrice est bien différente. Elle est charmante, mignonne, tantôt blonde, tantôt rousse, et extrêmement complaisante et obligeante. "Vous n'avez pas déposé votre courrier à temps dans la boîte jaune ? Quelle importance : il vous suffit de fixer votre lettre à l'aide d'une pince à linge. Je la prendrai en déposant votre courrier. Votre lettre est trop épaisse ? Vous épinglez votre pince à linge à l'extérieur, je comprendrai, j'ouvrirai votre boîte, et je la prendrai à l'intérieur."

A force d'être si bien servie, j'ai parfois peur d'abuser un peu (d'autant que la boîte aux lettres de la poste se trouve située juste en face de la maison. Mais la factrice lève le courrier avant de passer chez moi). Alors, j'essaye à mon tour de me montrer gentille. Et ma boîte aux lettres ressemble alors à ceci  au recto :
"Madame, je vous prie de bien vouloir ouvrir ma boîte aux lettres".

Et au verso à cela :














Confidence : ma factrice a un faible assuré pour le chocolat.  
Aujourd'hui je lui ai posé un morceau du fondant au chocolat aux fruits rouges. Je n'ai oublié ni la petite cuiller, ni la serviette en papier... de peur qu'elle ne tache les autres lettres ! 

Pour la recette, facile, j'ai pris celle du calendrier PTT de l'année dernière !




Mais ma boîte a également vu passer une mandarine, des sablés, des cookies encore chauds, de la confiture toute fraîche, des pépites de chocolat... Qui a dit que c'était un lieu de passe ? Ca ressemblerait plutôt au guichet d'une porte de prison !!!


Dernière minute : Pour vous éviter de dire "elle est trrrop sympa Alphonsine", je vais vous avouer la vérité : j'ai guetté ma factrice, et j'ai vu arriver un facteur au volant de la camionnette PTT. "Comment, ai-je dit à Monsieur Alphonse, notre factrice est toujours en vacances ? Je vais récupérer le fondant au chocolat, il ne le mérite pas, il est en retard dans sa tournée". Et c'est ce que j'ai fait.
Et comme il y avait un recommandé et que je demandais quand reviendrait notre factrice, je me suis entendue dire "jamais, elle a demandé sa mutation qui a été acceptée". Elle ne saura jamais ce qu'elle a manqué, il était vraiment bon le fondant !

jeudi 22 novembre 2012

La glissade de la baignoire

Il y a des gens qui glissent dans une baignoire.

Chez Alphonsine, c'est la baignoire qui fait des glissades !

"J'ai glissé, chef !"


lundi 19 novembre 2012

Ma voisine

Je ne vous ai pas encore présenté ma voisine. En fait, il s'agit d'une ex-voisine, mais comme nous l'aimons tant, elle reste une voisine de coeur (si, si, ça existe). Année après année, elle a rajouté un an à son âge, et aujourd'hui elle affiche fièrement le nombre de 89 ans et 6 mois. J'aimerais être comme elle à 89 ans et 6 mois... enfin presque, parce qu'elle est vraiment courbée et qu'elle doit se contorsionner pour voir vers le haut, ce qui était un peu difficile pour dévisager Arthur du haut de son mètre 82 ! Mais au-delà de ses maux physiques, cette dame est charmante, attentionnée, se souvient de tout, de chacun, sait écouter, ne fait pas de morale aux jeunes, jamais. Elle rit avec eux, s'intéresse à eux et admire chacune de leurs activités. Elle est aimée, forcément.

A l'époque où nous habitions dans l'appartement du rez-de-chaussée, les enfants étaient aux petits soins avec elle. Ils l'attendaient pour lui tenir la porte, l'aidaient à descendre les dernières marches, lui portaient son cabas, l'accompagnaient même chez les commerçants du quartier pour avoir le privilège de passer un moment avec elle et de lui porter son sac.

Il lui est arrivé de faire appel à moi pour changer le sac de son aspirateur (à ce sujet, j'ai écrit un article sur la question du changement du sac d'aspirateur, ICI, parce que ce n'est pas une activité anodine) en échange de quoi elle a emmené mes enfants à la messe lorsque j'ai été malade et mon mari de garde.

Mais ce qui caractérise plus encore cette voisine, c'est sa crèche. Madame B. est originaire du midi, la crèche revêt donc pour une elle une importance portée à son maximum. Tous les ans, nous allions en cohorte sonner à sa porte pour qu'elle nous laisse admirer sa crèche. Venue en Alsace avec un petit carton contenant la Sainte Famille, elle a aujourd'hui une crèche de 3 mètres sur 2. 

Bien entendu, au début, c'était elle, et elle seule qui montait sa crèche et qui posait les santons. Ses petits-enfants ayant grandi, ils venaient l'aider. Et puis, il n'ont plus eu la possibilité, pris dans des études universitaires. C'est alors qu'elle nous expliquait, il y 7 ans de cela que ce serait une année sans crèche, que, timidement, je lui ai proposé notre aide. Et c'est ainsi que nous programmons, deux fois par an, le montage et le démontage de la crèche. Quel bonheur réciproque. Elle nous est infiniment reconnaissante de lui offrir tous les ans ce cadeau, nous lui sommes redevables d'une après-midi de délicatesse et de souvenirs.

Pour la structure de la crèche, elle fait appel à ses aides ménagères. Méticuleusement, elles emballent des livres dans du papier roche, elles déplacent des meubles, empilent les cartons selon les directives précises de Madame B. et recouvrent le tout de papier roche.

C'est là que nous intervenons. Je prends avec moi les deux enfants les plus calmes (donc les plus grands), et nous partons pour notre voyage dans le temps. C'est un peu comme un film que l'on revoit toujours avec le même bonheur, mais nous y sommes des acteurs. Nous connaissons notre rôle, et nous essayons de le jouer avec soin. Je me sens redevenir enfant et réclamer la lecture d'un conte. Interdit d'y changer une seule lettre. Il faut respecter le texte tel qu'il est écrit. C'est pourquoi nous échangeons les répliques, au bon moment. Nous posons les questions qu'elle attend, et elle se fait plaisir en nous répétant année après année toute l'histoire que nous connaissons à présent aussi bien qu'elle. Nous attendons ses commentaires, nous nous en délectons. 

- Voilà, je vous laisse faire, vous savez comment procéder. Faites comme vous le souhaitez.
- Tiens, vous avez mis le dormeur sur ce rocher ? Habituellement il est sous un arbre. Faites comme vous voulez, mais il serait mieux sous un arbre. Voilà, c'est mieux comme ça. 

En fait, si nous pouvons faire comme nous le souhaitons, il vaut mieux faire les choses comme elle le souhaiterait. Alors, comme elle a une mauvaise vue et qu'au fond elle aime quand les santons sont placés comme elle le désire, nous lui présentons un à un les santons pour lui demander où les poser. Elle les prend, et nous raconte une anecdote à propos de chacun. 



- Ces personnages espagnols m'ont été offerts par mon petit-fils qui faisait un voyage scolaire en Espagne. Mettez-les dans le village espagnol, là à gauche, à côté des maisons.





- Ah oui, la tortue de ma petite fille. Elle la cherchait toujours lorsqu'elle était dans les bras de son grand-père. Elle a 20 ans à présent, mais elle la cherchera dès qu'elle arrivera, mets-là à un endroit où elle peut la voir.







- La girafe ? C'est une autre de mes petites filles qui l'a installée dans la crèche alors qu'elle était petite. Depuis elle n'a plus quitté la crèche. (Note : c'est une girafe Sophie qui, il y a 7 ans faisait encore du bruit mais qui aujourd'hui est desséchée et percée)











- Le Père Noël de mon petit-fils ? (Note : en pâte à sel) Il a 25 ans à présent. Il ne sera pas jaloux si tu le mets un peu en arrière. 





- Vous avez trouvé les canards ? Il faut les placer sur le miroir au bout du ruisseau pour donner l'impression qu'ils nagent.
















- Le ravi ? Tu vois, il s'extasie de la naissance de l'Enfant Jésus. Mets-le tout en haut, près de Jésus. Regarde-le comme il est heureux, c'est pourquoi il écarte les bras.























- Les moutons ? Tu peux les installer où tu veux. Mais ils seraient mieux tous ensemble, à droite. Tu peux en faire grimper sur les cailloux.








Et ainsi de suite... 
Nous devenons le ravi de la crèche, nous sommes transportés de joie et nous unissons à la sienne qui voit sa crèche devenir à chaque moment plus jolie. Pour terminer elle nous dit : "Encore une année où j'ai pu admirer ma crèche... Maintenant nous allons goûter". 

Nous nous retrouvons autour de la table, nous l'aidons pour chercher le nécessaire, et elle nous gâte avec un gâteau du meilleur pâtissier de la ville. Nous repartons le coeur en fête, riches du bonheur partagé.

(Ma fille va me reprocher le flou des photos. Et il est difficile de photographier une crèche : le soleil dans le dos, les guirlandes lumineuses qui serpentent entre les santons, je n'ai pas trouvé la bonne solution pour une bonne photo).

jeudi 15 novembre 2012

Dormir dans le houblon

Je vis une vie assez mouvementée depuis que je suis mariée avec Monsieur Alphonse. Je ne parle pas des 9 déménagements dans nos 10 premières années de mariage, ni des 6 enfants qui sont venus nous occuper dans nos temps libres. Je parle de ses idées inédites : accrocher une tringle de rideau de douche au plafond, chercher un trésor au fond d'un puits, aller jouer de la musique sur les sommets de Vosges, faire caraméliser une crème brûlée à l'aide d'un chalumeau de professionnel...  j'en passe et des meilleures, il a au moins une idée par jour, des plus ou moins spectaculaires, certes, mais je ne m'ennuie jamais. 

Je ne m'en plains pas, oh non, je m'amuse tellement...

La dernière idée forte de Monsieur Alphonse que je veux vous partager (l'idée, pas Monsieur Alphonse), remonte à cet automne (nous sommes encore en automne, c'est donc une idée toute récente) :

On connait les vertus apaisantes du houblon. On connait surtout le houblon parce qu'il entre dans la composition de  la bière, certains savent que l'on peut en faire de la tisane. Mais sait-on qu'un oreiller fait de fleurs de houblon permet de dormir d'un sommeil de bébé ?

Je l'ignorais, mais Monsieur Alphonse qui sait tout me l'a enseigné.

Du coup, cet automne, lorsqu'il a descendu les plants de houblon, nous avons recueilli les fleurs. Je les ai mises à sécher sur un drap au grenier. 

Puis j'ai cousu une housse d'oreiller, et je l'ai remplie de fleurs séchées. 

J'ai refermé soigneusement l'ouverture. Je l'ai habillée d'une taie et posée à la place de l'oreiller de Monsieur Alphonse.

Depuis, nous dormons dans des odeurs de bière... C'est particulier...

PS : L'histoire ne dit pas si Monsieur Alphonse dort mieux, mais c'est sans intérêt pour ce billet ! Mais Lao-Tseu a dit qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une réponse pour chaque question, alors...

PS de dernière minute : Ce matin, au petit-déjeuner, Monsieur Alphonse s'est exclamé : "Je ne sais pas si c'est  dû aux vertus de l'oreiller de houblon, mais je dors vraiment mieux depuis 10 jours !"


mardi 13 novembre 2012

Napolitain

Mes enfants raffolent du Napolitain, ce cake à couches horizontales tartinées de crème chocolat. C'est pourquoi, lorsque j'ai découvert sur le blog de Cuisine Campagne la recette maison des Napolitains maison, je me suis dit qu'il était temps de les tester pour connaître les vrais goûts de mes enfants. 

La question existentielle fondamentale que je me posais depuis trop longtemps allait enfin trouver une réponse : "Mes enfants aiment-ils le Napolitain parce que c'est une réalisation industrielle bourrée de E trucs et de E machins ? Ou raffolent-ils de l'association du biscuit vanille posé sur un biscuit chocolat ?"

Pour la recette du Napolitain, je vous propose d'aller directement chez Cuisine Campagne. Ca lui fera de la visite, et ça m'épargne la peine de faire des copier-coller. (J'applique ici les préceptes de Lao-Tseu qui a dit qu'il est inutile de faire ce qui n'est pas utile d'être fait.)

Par contre, je veux bien vous montrer mes photos sans légendes, puis vous donner, tout en bas de cet article la solution à ma question.








Verdict : je suis soulagée, les enfants ont aimé le gâteau sans les additifs industriels. Ouf, je n'ai pas complètement raté leur éducation, du moins pas sur ce point-là !


mercredi 7 novembre 2012

Lectures

Une nouvelle fois, j'ai fait confiance à Sophie et à ses goûts, et j'ai acheté un livre dont elle parlait avec bonheur. Je viens de le terminer, j'ai tourné la dernière page, et me voilà orpheline, comme à chaque fois qu'un livre m'a plu, que je m'y suis plongée et attachée à chacun des personnages.

L'histoire se déroule dans les années 20, aux Etats-Unis. Flanagan organise la traversée du pays de Los Angeles à New-York... en courant. Plus de 2000 coureurs sont sur la ligne de départ. On les suit, on les cotoye, on apprend à les connaître, à les aimer. On souffre avec eux, on se réjouit avec eux. On apprend à dominer son corps, et à atteindre coûte que coûte l'objectif qu'on s'est choisi. 

Le côté incroyable de ce livre, outre qu'il se lit d'une traite et que l'on regrette qu'il n'ait que 600 pages, est qu'il donne envie de courir. Pour moi qui n'ai jamais su courir, j'ai décidé de me mettre à la course. Ahurissant pour qui me connaît !


lundi 5 novembre 2012

J'ai prêté ma clef USB

Il a fallu que je prête ma clef USB. Sur le principe, pas de souci, je prête volontiers mes affaires. Par contre, comment être certaine qu'elle ne s'égare pas, qu'elle ne glisse pas dans une pile de documents ou entre deux livres ?

Pour que tous ces aléas soient évités à ma clef, j'ai eu l'idée de lui fabriquer un porte-clef. Un GROS porte-clef. Un ENORME porte-clef. Un berlingot qui rendrait la clef si encombrante qu'elle me serait rendue sans délai !




Et c'est bien ce qui s'est produit !


jeudi 1 novembre 2012

Citrouille au four

Ce plat automnal a toujours un succès incroyable. Pour moi, c'est le plat idéal : il se prépare à l'avance, se prélasse au four, et lorsqu'il arrive sur la table, il y a des cris d'admiration (je m'imagine que c'est moi que la tablée admire, et ça me fait du bien !)

Mode d'emploi :
Faire revenir un oignon, des lardons et des champignons dans une poêle. Saler légèrement, poivrer. Laisser tiédir. Ajouter du gruyère râpé et de la crème épaisse.
Cueillir une belle citrouille dans le jardin.
La nettoyer.
Couper un chapeau, le retirer.
A l'aide d'une cuiller, racler les filaments et les graines, les sortir.
Verser dans la cavité le contenu de la poêle.
Poser la citrouille dans un plat creux.
Enfourner à 160°C pendant 2 heures.
Servir avec du riz.

S'il y a des restes, vous pouvez en faire une soupe de potiron.