mardi 28 avril 2020

30, tout simplement !



Number cake


Trente, trente années de bonheur. Voilà 30 que Monsieur Alphonse et moi nous sommes engagés à vivre ensemble, dans la joie, la fidélité et le bonheur. Les années ont filé telles que nous nous y étions engagés. Certes, nous avons dû surmonter de nombreuses difficultés, mais toujours unis pour lutter ensemble en présentant un front uni.

Trente valait bien un number cake ! J'ai pris la recette de Christophe Felder, tirée de son livre "Bûches". Une pâte feuilletée inversée et une divine crème diplomate. Des meringues roses et jaunes, des macarons fourrés à la pâte de caramel au beurre salé, des tuiles et des cigarettes.

Le "3", girly, rose avec des fraises. Le "0", jaunes, avec des dés de mangue et d'ananas. Quelques fleurs glanées dans le jardin pour apporter une touche de délicatesse. Nous nous sommes régalés, tout comme nous nous régalons de chaque journée passée ensemble.

Merci Monsieur Alphonse pour tout le bonheur que tu m'as promis et donné !

vendredi 17 avril 2020

J'ai craqué...

Ce matin, j'avais le moral dans les chaussettes. Certes, je suis plutôt du genre casanière, mais je ne suis pas sortie depuis si longtemps que je ne me souviens même plus de la date. D'ailleurs à propos de date, je ne sais même plus quel jour nous sommes.

Ce matin, donc, je dis à Monsieur Alphonse : "J'aimerais aller dessiner". Et là, ô surprise, il m'encourage... J'empoigne donc mon petit sac contenant mes crayons, mes feutres et mes aquarelles, et me voilà partie pour dessiner le château de Gruyère. 

Figurez-vous que j'ai découvert que le printemps ne se cantonnait pas à mon jardin, mais qu'il avait touché le reste du monde. Je ne suis pas sortie de ma voiture, j'y suis très à l'aise pour dessiner. Je me suis installée sur un petit parking désert dans la campagne, j'ai entrebâillé mes fenêtres, et j'ai senti le printemps.

Le reste de la journée n'était que beauté...

jeudi 16 avril 2020

Je veux la plus grosse part...

Que celui qui n'a jamais entendu cette phrase au moment où le dessert arrive à table lève la main !

Ce soir, Monsieur Alphonse est rentré du travail en passant par le supermarché. Il a ramené une tarte du Vully pour le dessert. Anatole s'est proposé de la couper en 10, dans l'idée de pouvoir manger deux parts chacun. 

Augustin a souhaité avoir la plus grosse part, souhait que l'éducation patiemment inculquée n'a toujours pas réussi à endiguer. Personnellement, j'ai pris la plus petite part, et décidé de garder pour le petit-déjeuner ma deuxième part.

Brutalement, j'ai quitté la table pour revenir avec la balance de cuisine. En riant, chacun de nous a posé sa part sur la balance. Et... ô surprise, j'avais la plus lourde ! 88 grammes pour moi, 75, 72, 77, et 74 pour les autres. 

Vraiment, l'injustice se cache même dans les grandes portions...

Ecole à la maison

Il est de mon devoir de crier ma joie à la blogosphère toute entière : "JE NE FAIS PLUS L'ECOLE A LA MAISON !"

J'ai subi cette activité en y mettant le meilleur de moi-même, durant 6 années, et sans aide. Alors, depuis que le confinement a obligé les parents à faire l'école, ou du moins à superviser de plus près les devoirs, je crie ma joie tous les jours : je ne suis pas concernée.

Par contre, je compatis, et fortement à ces obligations qui n'apportent pas que des joies, mais beaucoup de stoïcisme, d'abnégation et d'effort. Bravo à tous les parents, et vive moi qui me sent libre !