Dès la deuxième heure passée dans une ville helvétique, on comprend vite que le passage piéton est un passage qui lui est réservé. Totalement, absolument, de façon efficace et permanente. Il suffit de s'approcher des lignes jaunes pour que les voitures pilent des deux côtés de la chaussée.
Pour une française qui arrive en Suisse, c'est déconcertant.
Et ce n'est que lorsque le piéton a mis le pied sur le trottoir opposé que les voitures démarrent des deux côtés.
Depuis que je suis une piétonne qui marche plus d'une heure par jour en ville, j'apprécie grandement que les automobilistes respectent les lignes jaunes. C'est d'ailleurs étonnant : il suffit d'avoir l'intention de traverser pour que déjà les conducteurs pillent pour laisser la place au bipède. Dans ces cas, et même si je n'avais pas l'intention de passer de l'autre côté de la chaussée, je m'efforce de traverser pour faire plaisir au conducteur qui a stoppé son automobile, quitte à revenir de l'autre côté au passage suivant !
Et ce n'est que lorsque le piéton a mis le pied sur le trottoir opposé que les voitures démarrent des deux côtés.
Depuis que je suis une piétonne qui marche plus d'une heure par jour en ville, j'apprécie grandement que les automobilistes respectent les lignes jaunes. C'est d'ailleurs étonnant : il suffit d'avoir l'intention de traverser pour que déjà les conducteurs pillent pour laisser la place au bipède. Dans ces cas, et même si je n'avais pas l'intention de passer de l'autre côté de la chaussée, je m'efforce de traverser pour faire plaisir au conducteur qui a stoppé son automobile, quitte à revenir de l'autre côté au passage suivant !