Hier, nous avons pris un café à la cafétéria du musée suisse des transports. "Puis-je avoir un café", me demande Ambroise alors que ses frères préfèrent opter pour la bouteille de coca-cola. J'acquiesce, et pendant que je prends une tasse pour la mettre sous le robinet du distributeur, Ambroise fait de même de son côté.
- Hé, mais, qu'est-ce qui se passe ici ? demande la voix rauque de la caissière. (Entre nous, je me demande comment elle a fait pour voir dans son dos ce que nous faisions). Je regarde dans sa direction pour voir Ambroise se décomposer devant le liquide qui n'arrête pas de couler et qui déborde allègrement de sa tasse. Forcément, vouloir faire entrer un cappuccino dans une tasse à expresso, c'est sacrément héroïque, et même un tout petit peu présomptueux.
Je tente de sauver mon fils décomposé. Ce n'est pas facile avec deux frères hilares derrière lui, de faire comprendre à la dame qu'il s'agit d'une erreur, et d'un manque certain d'habitude.
Elle hausse violemment les épaules, se saisit de la tasse, la vide pour partie, pose une tasse adéquate sous le robinet, demande son choix à Ambroise, et retourne à son poste de travail.
C'est un peu contrits que nous arrivons à la caisse... où trône celle qui semblait être une mégère. Parce qu'en fait elle cachait un cœur en or derrière une façade de marbre. Elle a simplement haussé les épaules lorsque je lui ai proposé de payer deux cappuccinos...
Finalement, je me suis demandée si elle ne m'a pas prise moi pour une mégère, et qu'elle s'est dit qu'en ne me faisant payer que les consommations que nous allions boire elle allait éviter à Ambroise la punition du siècle !
un café de plus ou de moins, je suppose qu'elle s'en fiche, ce n'est pas son business ;-)
RépondreSupprimerJe crois aussi que c'est le stress, Ambroise ne doit pas être le premier à faire déborder une tasse, il faut des yeux partout, et... comme vous le dites, elle doit avoir un bon fond!
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