A l'université, il y a des étudiants. Il y a aussi des auditeurs libres. Il y a des cours communs aux première et deuxième années, d'autres aux deuxième et troisième années, des gens qui vont et qui viennent. Bref, il n'est pas rare, surtout en début de semestre, à l'entrée d'un professeur, de voir une personne foncer vers la porte, sortir en courant pour chercher la bonne salle.
C'est ce qui s'est passé ce matin. Une dame descend les marches, attrape sa valise, saisi son manteau, le tout posé devant le premier rang et sort précipitamment. Machinalement je regarde vers l'endroit où j'avais posé ma doudoune : elle n'y était plus. Je bouscule ma voisine, je sors et je cours derrière la personne, je la rattrape, et lui demande mon manteau. La pauvre, elle était dans tous ses états, elle portait deux manteaux sur son bras. Je la console rapidement et retourne en cours.
Je ne suis pas comme saint Martin, je ne donne pas mon manteau, et encore moins la moitié du manteau !
n'estpas Saint Martin qui veut !!! En même temps, il habitait à Tours non? Il n'avait pas autant besoin de son manteau que toi .
RépondreSupprimerSurtout, à l’époque de Saint Martin les gens ne souffraient pas autant du froid : avec la mortalité enfantine les plus faibles étaient déjà morts. Autant dire que si j’avais eu l’idée saugrenue de naître à son époque, je n’aurais jamais survécu, et tu n’aurais jamais eu le bonheur de me connaître par blog interposé !!! CQFD !!!
SupprimerPar les températures actuelles, ce ne serait pas raisonnable de donner ton manteau... j'imagine que chez toi les sommets se sont également couverts de blanc...
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