Quelle épopée, celle de faire les bagages, de les déballer, de les remballer et de les remettre à leur place. J'ai horreur de cette phase douloureuse. On se trouve avec un tas impressionnant de choses indispensables complètement inutiles.
Dans la famille d'Alphonsine, il y a un rituel immuable lors de nos voyages vers la France. Aller de sa maison à sa maison, c'est une épreuve de force pour mon pauvre mari !
Monsieur Alphonse prévient la maisonnée : "A 10 heures au plus tard, tous les bagages seront placés derrière la voiture". A 10 heures, il pousse un grand cri expiratoire : "Mais jamais on ne pourra mettre tout cela dans la voiture, même le coffre de toit n'y suffira pas. Qu'est-ce que c'est ça ? ... des playmobils ? Mais tu n'en as pas assez là-bas ? Tu as besoin de ceux-ci spécialement ? Et ça ? Non, on n'emportera pas ta plante verte. Faut-il vraiment........... "
A 10 heures 20, Monsieur Alphonse voit le tas diminuer, et d'un coup, il voit apparaître des sacs qui n'étaient pas au garde à vous à 10 heures. "Qui vient de mettre ce sac ?" Je vous épargne les détails de la négociation, et il finit par trouver une place au sac insoumis. Mais bientôt un autre vient prendre sa place.
Après de nombreux préparatifs de ce genre, j'ai fini par prendre les enfants à part : "Vous serez prêts à temps avec vos affaires. Et s'il y a un souci, venez me voir, je m'en occuperai, mais surtout ne vous avisez pas de poser vous-même un sac au-delà du temps imparti, parce qu'alors je ne réponds de rien."
Résultat, les enfants se montrent un peu plus disciplinés, Monsieur Alphonse s'exclame toujours autant devant la montagne de bagages, je négocie âprement le sac retardataire, il finit par trouver de la place pour chaque chose, et au final, même les enfants ont leur place dans la voiture.
Ouf, nous sommes bien partis, nous sommes bien rentrés...
Oh j'imagine aisément comment cela ne doit pas être simple... Déjà avec beaucoup moins d'enfants et ne partant pas de chez moi à chez moi (donc avec une moindre tentation d'emmener telle ou telle chose), je trouve que faire les valises est vraiment une épreuve ! (je crois qu'en fait, j'ai un vrai souci avec l'idée de "faire ma valise" alors que j'aime partir en voyage/vacances... mais je ne suis pas à un paradoxe près ! )
RépondreSupprimerJe vis dans le même paradoxe. Mais je pense qu'il y a un écart trop grand entre l'énergie à procurer pour faire les bagages (cela signifie mettre le linge à jour, nettoyer la maison...) et le plaisir des vacances.
SupprimerExcellent ! tu m'as bien fait rire ! On s'y croirait (j'avais idéalisé Monsieur Alphonse, ça remet les pendules à l'heure !!! ahahahahaha)
RépondreSupprimerChez nous tout est en double comme ça on part plus léger (mais on est aussi moins nombreux !) Il faut que tu visionnes le petit film qu'avait posté Au Petit Bonheur sur ce sujet : hilarant ! http://lepetitbonheurparici.blogspot.fr/2015/10/vie-de-mere.html
Bon, en même temps je ne suis pas partie en vacances cette fois-ci, je me réserve pour poser 10 jours à Noël dans mon "autre" maison ! Nous avons une grosse voiture avec un tout petit coffre, tu vois le truc !
Mais Monsieur Alphonse est réellement idéal, je suis navrée d'avoir terni son image !
SupprimerEt tes enfants sont petits, tu peux facilement caser des sacs sous leurs pieds. Lorsqu'ils grandissent ils ont forcément plus de choses à emporter...
Tu m'as bien fait rire.
RépondreSupprimerIci , par solidarité avec le papa des pingouins , je laisse sur le trottoir les sacs déposés après l'heure. Et nous arrivons toujours à tout caser dans l'auto ( les trottinettes, les instruments de musique, PAS les cartables, les habits ) ( le papa des pingouins est le meilleur a Tetris) .
Je suis une terreur : je donne une liste de vêtements à emporter, chacun a droit à un PETIT sac personnel en plus de sa valise de vêtements et tout ce qui dépasse, ils le transportent sur leurs genoux. Du coup on voyage assez légers en général.
Mais je déteste tout de même faire les valises.
J'ai les mêmes principes que toi. Mais le problème, ce ne sont pas les sacs de vêtements (légers), ni le PETIT sac personnel que les enfants prennent sur les genoux, mais les instruments de musique, les jeux, les trottinette et autres skates, la machine à coudre... et tous les trucs "à mettre au-dessus, papa, c'est pour ça que je ne l'ai pas posé avec le reste".
SupprimerQuand on part en vacances (les vrais, pas la transhumance), on voyage léger.
rha, meme stress ici sauf que c'est moi qui fait les sacs et qui les met dans la voiture!!! Mais je rale autant... bon retour!
RépondreSupprimerJ'ai bien ri! Tu m'as fait penser à Pagnol, avec vos vacances de maison à maison. Je compatis, je compatis, les "indispensables complètement inutiles" c'est si vrai....
RépondreSupprimerj'espère que vous avez bien profité de vos vacances au moins!
Même avec trois fois moins d'enfants, l'Homme arrive à s'exciter devant la montagne de bagages...alors j'imagine chez vous. Bonne transhumance en France Alphonsine.
RépondreSupprimer