Qu'il me semblait strict avec sa raie sur le côté, son pantalon à pli tombant parfaitement sur ses chaussures cirées, sa chemise blanche boutonnée jusqu'au cou et son sobre pull bleu marine. Sa diction aussi laissait à penser qu'il ne prononçait que des mots mûrement réfléchis, que jamais il ne s'autorisait un laisser-aller. On résistait avec peine à se mettre au garde à vous devant lui.
C'est lorsqu'il s'est assis que j'ai pu constater qu'il était en réalité un garçon plein de fantaisie : il portait des chaussettes ROUGES !
c'était sa façon discrète d'affirmer ses sympathies socialistes, en ce premier mai :-)
RépondreSupprimerNous ne sommes qu'en Avril ! Aurait-il cette autre fantaisie de mélanger les dates ?
RépondreSupprimerOn dit que les chaussettes sont assorties au caleçon. :-))
RépondreSupprimerJe m'imagine mal lui poser la question !
SupprimerOù la fantaisie va-t-elle se cacher !!!
RépondreSupprimerIl cache bien son jeu !
SupprimerJ'ai eu peur de lire "chaussettes de tennis", ce qui aurait donné une dimension dramatique à ton portrait.
RépondreSupprimerLes chaussettes doivent être sa soupape de sécurité, même inconsciemment... à moins qu'elles ne soient un cadeau de sa mère ? ^^
Certainement un cadeau de sa mère. A moins qu'elle ne les ai pas encore vues !
SupprimerSynchronicités : en lisant ton post j'écoute grâce à Jean-Jacques de Rêveries - Rasez les Alpes de Michel Bühler.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=0-4cFKEteZw.
Délicieux.
Joli 1er mai avec ou sans chaussettes.
Aujourd'hui, c'est avec chaussettes.
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