Chez Lavekio, le jeu du lundi : écrire une histoire à partir d'un tableau.
Je suis très joueuse. Ô, on ne le dirait pas à me voir : je fais jeune femme très sage avec mes vêtements sévères et ma coiffure soignée. Mais je cache bien mon jeu. En réalité, je suis joueuse, parieuse, et ne serait-ce mon tempérament radin, je jouerais jusqu'à ma chemise. Pour éviter une telle pauvreté, je joue à moindre frais.
Sur la table, il y a un roi de pique. Dans ma main une dame de coeur. Si je soulève un valet, quelle que soit sa couleur, je mange les deux pommes. Si je tire un dix, je mange seulement la grosse pomme. Sinon je mange la petite. Suspense...
tu me fais rire, nos joueuses se ressemblent un peu dans leur rapport aux cartes ;-)
RépondreSupprimerchouette portrait que tu as fait de cette dame!
Merci Adrienne, j'aime bien le tien aussi, il explique mieux pourquoi elle a un visage qui semble attendre sans espoir.
RépondreSupprimerJe trouve que tu donnes bien le sens de la tireuse de carte ou de celui qui va chercher à connaître son sort : l'indécision et l'irresponsabilité...
RépondreSupprimerMerci de ton retour !
Bonne semaine, Alphonsine.
En même temps, le défi est sans conséquence !
SupprimerEt si je ne tire rien de bon, je fais une petite tarte aux pommes.
RépondreSupprimerMais alors petite, toute petite, la tarte !
SupprimerConcise ton histoire... Mais elle reflète bien la complexité de l'état d'esprit des joueurs (euses)
RépondreSupprimerExcellent ! une pointe de dérision parfaite !
RépondreSupprimerUne façon de s'occuper. Ma foi, dévorer deux pommes n'est pas un grand vice. Maintenant, si elle joue tout, en permanence (sans sa chemise, bien sûr...)
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