Si au premier tour j'ai voté en France, au second tour j'ai choisi, par commodité, de voter en Suisse. On ne m'y reprendra plus. Lorsque j'allais en prison pour y rencontrer mes clients, je ne subissais pas autant de désagréments et d'embarras.
A l’entrée, ouverture des manteaux, fouille agressive des sacs par une jeune femme pleine de morgue, de suffisance et de supériorité.
Puis, examen scrupuleux de la pièce d’identité par une femme qui a oublié qu'un sourire pouvait être agréable.
Puis, nouvel examen attentif de la pièce d’identité avec désignation brutale du bureau de vote par un homme hautain et présomptueux.
Des bureaux où le président présidait avec arrogance et insolence, le code électoral placé sur la fente de l'urne de peur qu'un électeur n'ose forcer le battant. De part et d'autres, des femmes charmantes qui osaient discrètement le sourire de peur d'être rappelées à l'ordre.
Le tout sur un ton détestable, brutal et à peine poli : lorsqu’on est tellement
engoncé dans son rôle, il ne reste plus de place pour le sourire et la
gentillesse.
Quand je pense que dans mon village de France on m’offre le café !
En effet !! dire que dans mon village, le préposé s'excusait de devoir vérifier ma carte d'identité alors qu'il me connaissait !!
RépondreSupprimerDans les communes de moins de 3000 habitants ce n'est pas obligatoire !
Supprimerje ne m'explique pas cette morgue... tous ces gens sont Français, aussi, pourtant?
RépondreSupprimerC'était tellement honteux qu'il y a eu un article dans le journal, assez sarcastique je dois le dire sur les français contrôlés :
Supprimer"Contrôles drastiques pour les électeurs français à Fribourg"
"... Fouille des sacs et coup d’œil à l'intérieur des vestes, il fallait d'abord passer plusieurs contrôles et vérifications d'identité avant de pouvoir se glisser dans l'isoloir..."
En photo, une électrice, son passeport à la main, les bras en l'air, se fait fouiller par la vigile de l'entrée !
En Suisse, on vote essentiellement par correspondance. La prochaine fois, j'irai voter dans le bureau de vote de la maison communale, juste pour voir comment ça se passe !
Pour moi vote à Morges dans le canton de vaud. Un "vigile" demandait aimablement à contrôler les sacs, carte d identité demandée aimablement pour retrouver mon nom sur les listes. Tout le monde aimable pour les deux tours. Donc ce n est pas partout pareil
RépondreSupprimerJe croyais que c'était une exigence du Consulat. Je vois qu'il y a diverses manières de les appliquer !
SupprimerApparemment non. Nous avons reçu un mail, et sans doute même un courrier dans lequel il nous était demandé de ne pas avoir de sac pour ne pas que du temps soit perdu à les fouiller, mais bon on peut comprendre. Après à part le contrôle des sacs je n'ai vu personne être fouillé, et j'avais une vue sur l'exterieur le 1/4 d'heure où j'ai attendu mon tour hier.
SupprimerIl y en a qui ont voulu se sentir puissant pendant une journée!!
Dommage.
Voyons, voyons. Il y a des Suisses sympas, je t'assure. ;-)
RépondreSupprimerOui, mais en l'occurrence, à cet endroit il n'y avait que des français. Pour que le journaliste de La Liberté se déplace et vienne prendre en photo les fouilles qui se déroulaient sur le trottoir, c'est que l'extrême en matière de stupidité avait été atteint.
SupprimerIl y a donc des imbéciles partout ! Dommage pour l'image de notre pays à l'étranger ... Ici, en région parisienne, pas de vigile, pas de vérification de sacs ... Juste l'habituel coup d'œil à la carte d'identité avec un grand bonjour souriant de la part de tout le bureau. A 8 heure du matin, la patience n'était pas usée. Et le soir, mon mari et une de mes filles sont allés dépouillés, et là encore ambiance chaleureuse et boissons servies.
RépondreSupprimerJe ne sais pas quelle mouche les a piqués ! Ce doit être le président du bureau qui a voulu faire de l'excès de zèle !
SupprimerAlphonsine, j'ai voté à Yverdon et tout ce petit monde était sympa et respectueux. Ouverture du sac à main et de la veste, sans ostentation ou agressivité. Vous avez hélas fait une mauvaise expérience mais heureusement ce n'est pas la généralité.
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