mardi 24 juin 2014

Le 873 a changé ma vie

Il y a des situations qu'on ne peut gérer, et plutôt que de tenter de les dominer à tout prix, il vaut mieux les accepter.

Un constat : je ne sais pas parler aux machines. Ou plutôt elles ne me comprennent pas. Jamais. Aucune. Et plus particulièrement deux d'entre elles : le distributeur de café de l'aire d'autoroute du Luxembourg, et le distributeur de billet de bus de Fribourg.


De tous mes voyages à travers le Luxembourg, je n'ai jamais réussi à obtenir un café non sucré de la machine. J'ai pourtant tout essayé : je choisis le café, je supprime le sucre, je paye = café sucré ; je paye, je choisis sans sucre, je choisis le café = café sucré ; je supprime le sucre, je choisis le café, je paye = café sucré.

J'angoisse déjà à l'idée de passer par le Luxembourg la semaine prochaine...



Quant au distributeur de billets de bus de Fribourg, la première fois que j'ai dû prendre le bus, je l'ai contemplé avec un élan de désespoir sincère. Dans un premier temps, il a fallu choisir le numéro de la zone dans laquelle j'allais circuler. Puis, payer, de préférence avec un autre moyen que la carte des transports qui s'est révélée vide, sans carte bancaire puisque ce n'est pas prévu, et avec de la monnaie en toutes petites pièces, parce que la machine ne rend pas de monnaie, et que je suis radine avec les machines.

J'ai ainsi laissé passer deux bus, faute de pouvoir acheter un billet valable sur la ligne. Et je n'ai eu mon salut qu'à l'aide charitable d'une dame bien intentionnée qui m'a indiqué la façon de parler à la machine.

Et si encore il suffisait d'apprendre la technique. Mais non. En ville, il y a d'autres automates, qui eux rendent la monnaie. 

Autant dire que puisque j'aime marcher, je ne prends le bus que rarement, ce qui en soi est un avantage, puisque je n'ai pas besoin de me prendre la tête avec la machine, mais également un inconvénient, puisque je manque de pratique.

Les choses en étaient là lorsque j'ai remarqué des grands autocollants ronds sur les portes des bus avec l'inscription :





Dubitative, parce que même ce qui est simple peut s'avérer très compliqué, je saisis mon Natel, je lui demande de me donner la rubrique SMS, j'écris "10", et tout en grimpant dans mon bus qui venait d'arriver, je l'envoie au numéro 873. Quelques secondes plus tard, je reçois un SMS en retour : "Votre billet est valable une heure..." Comme c'est pratique, et depuis que j'ai une carte de train mi-tarif, je paye un billet réduit, et j'écris "10R". Voilà enfin un moyen facile de prendre le bus !

C'est décidé, en septembre, je me prends un abonnement annuel !


4 commentaires:

  1. Je suppose que lorsqu'il y a un contrôle, tu montres le texto...
    Le SMS est-il surtaxé?
    Je trouve ce procédé vraiment très pratique, n'ayant pas moi non plus un excellent feeling avec les machines.

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  2. Contre les machines à café récalcitrantes, il ne reste que le thermos...

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  3. c'est la première fois que j'entends cela, c'est pratique punaise. Moi aussi les machines me donnent du fil à retordre, surtout le parcmètre en bas de chez moi dont je ne comprends pas le fonctionnement...

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  4. Moi, ce sont les ordis et les GPS qui me laissent de glace.... J'avoue apprendre par coeur mes routes lorsque je me déplace (ou je sors un plan tiré de Viamichelin) parce que j'ai été largué par un GPS à 5 min de l'arrivée (autant dire que j'étais bien paumée, ET en retard, nickel!). Quand aux ordis, je sue à grosses gouttes quand il me pose une question et que je doive répondre par Oui ou Non (là aussi certains souvenirs de plantage dantesque me hantent encore)....Bref, un bon bouquin, c'est moins compliqué....

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