Faire les courses avec Ambroise est une réelle partie de plaisir. J'en ai encore fait l'expérience l'autre jour, alors qu'il me fallait juste un ou deux articles. Nous avions le temps, Ambroise m'a demandé du déo. Arrivés dans le rayon ad hoc, il s'exclame devant le nombre de déos pour femme : "Incroyable, toute cette variété. Mais où sont les déos pour homme ?" Un peu de marche plus tard, nous nous sommes arrêtés devant un rayon aussi fourni, mais cette fois dans des teintes gris, argent et bleu marine. "Incroyable toute cette variété". Le seul qui ne change pas beaucoup, c'est Ambroise avec ses exclamations. "Bon, maintenant maman, il va falloir les tester". Je crois que j'ai pâli. J'ai ouvert le premier flacon, l'ai approché de mon nez pour tenter de sentir les effluves qui auraient dû en émaner. "Maman, il faut tourner un peu la bille pour avoir les odeurs". Il avait raison. Très vite, nous avons été environnés d'un nuage d'odeurs toutes les plus infectes les unes que les autres. J'étais prête à renoncer, mais Ambroise ne renonce pas si vite. Vous ai-je déjà dit qu'il savait déployer une détermination farouche, spécialement dans les bêtises ? Nous avons donc ouvert tous les déos, roulé toutes les billes, approché notre appendice nasal de tous les tubes, reniflé avec dégoût tous les flacons, les avons rejeté en bloc, pour finalement porter notre choix sur celui qui restait le plus discret dans ses odeurs.
Pour nous reposer, nous avons fui vers le rayon homme. Ambroise voulait voir les vêtements. "C'est drôle, je n'ai jamais eu l'idée d'inscrire un vêtement sur ma liste de cadeaux de Noël. Voyons ce qui est proposé". Il m'a épargné le désir de tout essayer, certainement parce que l'énergie à dépenser pour décrocher le cintre, l'emporter dans la cabine, se changer deux fois ne valait pas la peine. Il s'est contenté d'essayer une veste en cuir (simili), puis a cherché un miroir pour pouvoir s'admirer, s'est étonné de ne pouvoir examiner son reflet en entier jusqu'à ce que je lui dise qu'il avait choisi le miroir à chaussures...
vous avez pris de gros risques d'intoxication, tous les deux ;-)
RépondreSupprimer(j'aurais peur de bousiller mon odorat avec ce genre de trucs ;-))
Ouf, nous l'avons échappé belle !
SupprimerOh non cet Ambroise ! Ca ne vaut pas mes neveux qui se sont parfumés, enfermés à deux dans les wc ( ???) au désodorisant !!! Ils ont mis quelques heures à ne plus être précédés de leur effluve ! Tu l'as échappé belle pour les vêtements !
RépondreSupprimerPourtant, le miroir à chaussures me parait un bon choix pour un portrait en pied.
RépondreSupprimerJ'évite les rayons parfumeries des magasins... j'ai déjà peu de flair ; et puis les couleurs des emballages disent assez -trop ?) de quoi il s'agit.
Un portrait en pied pris en contre-bas donne un résultat étrange...
RépondreSupprimer...ça peut même faire enfler les chevilles, si on croit les lois de la perspective.
SupprimerSi on croit ou si on croît ?
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