Un grand silence se fait. Nous nous relevons, nous sommes vivants.
"Qui saigne ?" Il y a du sang partout. Je me tâte l'arrière de la tête, rien... C'est Monsieur Alphonse qui s'est éclaté l'arcade sourcilière. "Il te faudrait 4 ou 5 points de suture". Il a très mal au bras gauche et ne peut s'en servir. J'appelle Augustin et les enfants qui étaient dans le bateau : personne n'est blessé, sauf mon mari. J'ai une bosse énorme sur la tête, elle tient dans ma paume, j'ai des énormes bleus partout, et très mal à l'épaule. "Enfilez un gilet de sauvetage à Augustin".
Chacun, dans le calme, exécute les ordres. Je suis impressionnée par leur obéissance dans ces circonstances dramatiques. Amélie commence à pleurer en voyant le visage sanguilonant de son père, mais je la calme instantanément : "Si tu pleures, je te donne 2 grandes claques pour te calmer. Ce n'est rien du tout".
Monsieur Alphonse regarde les dégâts : la barre de gauche est enfoncée et bloque l'autre partie. Le système de détection GPS a éclaté, les deux câbles qui retiennent le mat sont sectionnés, de même que la bôme. L'arrière du bateau est en ruine, le moteur de l'annexe inaccessible, il touche l'eau, la bouée de sauvetage est à raz d'eau également. Pas de voie d'eau... Nous coupons le moteur de peur qu'un câble se prenne dans l'hélice, le bateau responsable s'éloigne...
Nous l'appelons en anglais, faisons de grands signes. Je cherche la barre de secours dans le caisson, Monsieur Alphonse essaye de la mettre en place, mais il ne peut la manœuvrer les barres sont bloquées.
Le responsable fait demi-tour. Nous lui crions qu'il y a un blessé et qu'il doit nous remorquer jusqu'au port. Il hésite, puis se décide. Mais comme nous ne pouvons rien manœuvrer et qu'il est incidemment vraiment empoté, nous risquons une nouvelle collision. Albert est au téléphone avec notre loueur, puisque la radio est en panne. Mais il n'y a qu'un répondeur...
Enfin le responsable nous envoie un cordage, il nous tire 5 minutes, puis s'arrête. Mon mari lui crie d'avancer, puisque notre barre est toujours bloquée. Pendant ce temps, Albert et Anatole tirent comme des fous sur la barre tordue pour l'arracher et débloquer le système. Enfin, au dernier moment, il remet les gaz et repart. Nous ne savons où il nous emmène. Durant ces péripéties, il nous a été impossible de faire le point, nous avons dérivé, et nous avons été traînés à une vitesse indéterminée.
Brutalement, sans crier gare, il s'arrête. Une femme détache l'amarre, nous faisons de même pour ne pas le percuter. Au dernier moment les garçons ont pu débloquer la barre et Monsieur Alphonse a pu virer pour ne pas entrer en collision avec le Frankenstein de la mer. "Sa pompe s'est mise en marche, il doit avoir une voie d'eau". De fait, il met le canot à la mer, y place deux enfants, se tourne vers la femme (qui est sa sœur , et pendant ce temps, le canot s'en va, parce qu'il n'a pas arrêté son moteur. Le garçon lui lance le filin qui tombe à l'eau. Le fou plonge près de son hélice en marche, récupère le filin, tire le canot et y fait monter sa sœur Puis il met les gaz à fond et part sans vérifier que les naufragés ont bien été récupérés.
Les voilà un peu stupides, tous les trois, sans rame, au milieu de la mer. La femme plonge, et tire le canot vers notre voilier. Nous la récupérons difficilement, l'arrière est tellement abîmé que nous avons peur qu'ils ne se blessent.
Nous remettons le moteur en marche, il fonctionne. La barre se libère. A présent il faut trouver notre position.
La femme ne sait pas où nous sommes. Elle a téléphoné aux secours... il faut attendre. Et elle nous raconte qu'elle dormait ainsi que les deux enfants (qui sont ceux de la copine de son frère, ce qui explique qu'elle s'en désintéresse et ne leur jette pas même un regard. Antoinette prend la petite fille de 6 ans sur ces genoux et essaye de la consoler. Son frère était aux cartes, et sa copine à la barre. Elle avait mis la vitesse à fond, et jouait sur son IPhone !
Monsieur Alphonse commence à se repérer avec les différentes îles, et à avoir une idée de notre position. "La police !" Enfin une chose positive. Je sens ma tension chuter d'un coup. Je me ressaisis, il n'est pas question de me laisser aller. Nous accostons le bateau de police de la mer, un policier monte à bord, les naufragés changent d'embarcation. La police de la mer nous assure qu'ils nous escorteront jusqu'au port, soit devant, soit derrière nous, qu'ils ne nous laisseront pas seuls. D'ailleurs le policier monté à bord avec nous y restera jusqu'au bout. Ils sont pleins d'attentions, et surpris de ce que nous soyons tous vivants.
Arrive alors le capitaine du port à bord d'un bateau ultra-rapide. Il nous contourne et nous regarde avec des yeux exorbités. "You live, you live !" C'était à la fois une question et une exclamation. Il propose à Monsieur Alphonse de le ramener au port au plus vite pour se faire soigner, mais celui-ci refuse : "Je suis médecin, il n'y a pas d'urgence, je peux attendre quelques heures avant de me faire suturer".
Nous repartons alors. Le policier à bord prend nos papiers d'identité, et finit par rire franchement lorsqu'il réalise qu'à l'exception de deux de nos enfants, tous sont nés dans une ville différente, certains même à l'étranger. Une fois les formalités terminées, les enfants nous rejoignent et commencent alors les échanges de répliques de film. Le rire est notre moyen de libérer le stress.
La palme va à Albert qui clame :
En attendant, le policier, dans un anglais aussi hésitant que le nôtre joue au guide touristique.
Nous arrivons au port. Monsieur Alphonse décline l'aide du policier, donne des ordres précis à Albert et à Anatole, m'installe au moteur, et essaye de manœuvrer la barre qui est vraiment très difficile à bouger. Il fait un accostage qui provoque l'admiration de tous. Les policiers s'installent juste derrière nous. Nous sommes sur le quai.
Le capitaine souhaite que Monsieur Alphonse vienne faire sa déclaration, mais les policiers l'emmènent dans leur vedette, lui donnent un verre d'eau et appellent une ambulance. Pendant ce temps, je prends les enfants et nous traversons la rue pour aller boire une boissons fraîche dans un endroit climatisé.
Au bout de 20 minutes, le policier revient voir si nous n'avons besoin de rien. J'ai très mal à l'épaule, mais je ne veux laisser mes enfants pour aller à l'hôpital. "Si, tu dois y aller, nous allons nous occuper de tout, mais nous préférons aller sur le bateau", me disent les enfants.
Nous l'appelons en anglais, faisons de grands signes. Je cherche la barre de secours dans le caisson, Monsieur Alphonse essaye de la mettre en place, mais il ne peut la manœuvrer les barres sont bloquées.
Le responsable fait demi-tour. Nous lui crions qu'il y a un blessé et qu'il doit nous remorquer jusqu'au port. Il hésite, puis se décide. Mais comme nous ne pouvons rien manœuvrer et qu'il est incidemment vraiment empoté, nous risquons une nouvelle collision. Albert est au téléphone avec notre loueur, puisque la radio est en panne. Mais il n'y a qu'un répondeur...
Enfin le responsable nous envoie un cordage, il nous tire 5 minutes, puis s'arrête. Mon mari lui crie d'avancer, puisque notre barre est toujours bloquée. Pendant ce temps, Albert et Anatole tirent comme des fous sur la barre tordue pour l'arracher et débloquer le système. Enfin, au dernier moment, il remet les gaz et repart. Nous ne savons où il nous emmène. Durant ces péripéties, il nous a été impossible de faire le point, nous avons dérivé, et nous avons été traînés à une vitesse indéterminée.
Brutalement, sans crier gare, il s'arrête. Une femme détache l'amarre, nous faisons de même pour ne pas le percuter. Au dernier moment les garçons ont pu débloquer la barre et Monsieur Alphonse a pu virer pour ne pas entrer en collision avec le Frankenstein de la mer. "Sa pompe s'est mise en marche, il doit avoir une voie d'eau". De fait, il met le canot à la mer, y place deux enfants, se tourne vers la femme (qui est sa sœur , et pendant ce temps, le canot s'en va, parce qu'il n'a pas arrêté son moteur. Le garçon lui lance le filin qui tombe à l'eau. Le fou plonge près de son hélice en marche, récupère le filin, tire le canot et y fait monter sa sœur Puis il met les gaz à fond et part sans vérifier que les naufragés ont bien été récupérés.
Les voilà un peu stupides, tous les trois, sans rame, au milieu de la mer. La femme plonge, et tire le canot vers notre voilier. Nous la récupérons difficilement, l'arrière est tellement abîmé que nous avons peur qu'ils ne se blessent.
Nous remettons le moteur en marche, il fonctionne. La barre se libère. A présent il faut trouver notre position.
La femme ne sait pas où nous sommes. Elle a téléphoné aux secours... il faut attendre. Et elle nous raconte qu'elle dormait ainsi que les deux enfants (qui sont ceux de la copine de son frère, ce qui explique qu'elle s'en désintéresse et ne leur jette pas même un regard. Antoinette prend la petite fille de 6 ans sur ces genoux et essaye de la consoler. Son frère était aux cartes, et sa copine à la barre. Elle avait mis la vitesse à fond, et jouait sur son IPhone !
Monsieur Alphonse commence à se repérer avec les différentes îles, et à avoir une idée de notre position. "La police !" Enfin une chose positive. Je sens ma tension chuter d'un coup. Je me ressaisis, il n'est pas question de me laisser aller. Nous accostons le bateau de police de la mer, un policier monte à bord, les naufragés changent d'embarcation. La police de la mer nous assure qu'ils nous escorteront jusqu'au port, soit devant, soit derrière nous, qu'ils ne nous laisseront pas seuls. D'ailleurs le policier monté à bord avec nous y restera jusqu'au bout. Ils sont pleins d'attentions, et surpris de ce que nous soyons tous vivants.
Arrive alors le capitaine du port à bord d'un bateau ultra-rapide. Il nous contourne et nous regarde avec des yeux exorbités. "You live, you live !" C'était à la fois une question et une exclamation. Il propose à Monsieur Alphonse de le ramener au port au plus vite pour se faire soigner, mais celui-ci refuse : "Je suis médecin, il n'y a pas d'urgence, je peux attendre quelques heures avant de me faire suturer".
Nous repartons alors. Le policier à bord prend nos papiers d'identité, et finit par rire franchement lorsqu'il réalise qu'à l'exception de deux de nos enfants, tous sont nés dans une ville différente, certains même à l'étranger. Une fois les formalités terminées, les enfants nous rejoignent et commencent alors les échanges de répliques de film. Le rire est notre moyen de libérer le stress.
La palme va à Albert qui clame :
"Les héros s'en sortent toujours !"
En attendant, le policier, dans un anglais aussi hésitant que le nôtre joue au guide touristique.
Entrée du port de Sibénik |
Cavités utilisées pendant la guerre de Croatie |
Fortifications datant de la deuxième guerre mondiale |
Arrivée à Sibénik |
Nous arrivons au port. Monsieur Alphonse décline l'aide du policier, donne des ordres précis à Albert et à Anatole, m'installe au moteur, et essaye de manœuvrer la barre qui est vraiment très difficile à bouger. Il fait un accostage qui provoque l'admiration de tous. Les policiers s'installent juste derrière nous. Nous sommes sur le quai.
Le capitaine souhaite que Monsieur Alphonse vienne faire sa déclaration, mais les policiers l'emmènent dans leur vedette, lui donnent un verre d'eau et appellent une ambulance. Pendant ce temps, je prends les enfants et nous traversons la rue pour aller boire une boissons fraîche dans un endroit climatisé.
Au bout de 20 minutes, le policier revient voir si nous n'avons besoin de rien. J'ai très mal à l'épaule, mais je ne veux laisser mes enfants pour aller à l'hôpital. "Si, tu dois y aller, nous allons nous occuper de tout, mais nous préférons aller sur le bateau", me disent les enfants.
Un policier arrive dans sa voiture, et me véhicule jusqu’à
l’hôpital. Il reste avec moi jusqu’à ce que je sois prise en charge par les
services hospitaliers. Je retrouve Monsieur Alphonse. Radios, examens, points
de suture pour mon mari, nous payons et sommes prêts à repartir… mais pour
aller où ? En fait, un autre policier, appelé par l’hôpital, revient nous
chercher, et nous dépose devant le bateau.
Je remarque que la vedette de la police de la mer est toujours
accostée derrière notre voilier. Un agent descend, vient constater que nous
n’avons besoin de rien, remonte dans son bateau et s’en va. Nous les remercions
du fond du cœur : bien que nous ayons trois enfants majeurs, ils sont
restés pour veiller sur eux en notre absence ! Nous sommes impressionnés par
leur gentillesse et leur disponibilité.
Pendant ce temps, Albert a appelé notre loueur qui refuse de nous
payer l’hôtel et nous ordonne de rentrer en bateau au port de Zadar.
Monsieur Alphonse se rend à la Capitainerie pour faire son procès
verbal. Il voit le Frankenstein de la mer qui le regarde en haussant les
épaules. C’est un fou ou un inconscient, visiblement il s’en fiche. Malgré tout
il a reconnu sa responsabilité de skyper à 100 %. En fait, la coque de son
bateau a été percée en nous percutant, c’est la raison pour laquelle il nous
avait lâché en pleine mer. Il a certainement coulé dans le port, et a eu un
comité d’accueil peu accueillant en arrivant (la police l’attendait).
Le Capitaine explique qu’il a déjà vu ce genre d’accidents à
plusieurs reprises, mais il n’a jamais vu de survivant. Il nous regarde comme
des miraculés. Entre temps, il appelle notre loueur, et suit un échange en
croate assez musclé. Nous devrons dormir dans le bateau, mais le lendemain,
l’agence enverra du monde et un taxi pour nous rapatrier.
La nuit est tombée, nous voilà tous réunis, tous vivants, plus ou
moins blessés. Monsieur Alphonse sera finalement opéré du tendon reliant son
biceps à l’os : il a éclaté dans le choc, et il en aura pour 3 semaines
d’arrêt de travail, et une année avant de retrouver toutes les fonctions de son
bras.
Nous partons dîner en ville, et c’est dans la discussion que je
comprends qu’Amélie était avec nous sur le pont. Je l’avais crue dans le
bateau. Le lendemain, elle me montre la couleur du bateau sur son short et le
bas de son T-Shirt : elle était tombée à la renverse sur la table du
cockpit, et le bateau l’a frôlée en déposant de sa peinture !!! J’ai du
mal à retrouver mon souffle…
Augustin affirme clairement : « Papa, pour moi, le bateau,
c’est ter-mi-né ! »
PFFFFFFFFF, quelle histoire! Moi je dis que ce crétin mériterait que vous le poursuivez pour vacances gâchées, ne serait-ce qu'en raison de son attitude... et puis zut, ton mari est quand meme bien amoché! Quelle histoire.... par contre ce serait dommage d'en rester là, côté navigation...
RépondreSupprimerSuper vacances, j'aurais presque voulu y être !!
RépondreSupprimerEt ben... j'en reste bouche bée.
RépondreSupprimerJe ne suis pas certaine d'avoir encore tout réalisé !
Supprimer....j'en ai les larmes aux yeux de te lire. Je ne m'attendais pas à ca en lisant tes billets précédents.
RépondreSupprimerTres soulagée que vous alliez tous bien, à peu près, et très en colère contre l'enf... M. Il hésite...
Bravo à vous tous pour votre sang froid et votre courage.
Waouh ! Au moins z'avez des anges gardiens efficaces !! Merci à eux de vous avoir gardés tous entiers.
RépondreSupprimerMes lointaines origines bretonnes me font aimer la mer comme paysage ... uniquement depuis le rivage ! C'est dire si tes précédents posts me faisaient déjà trembler. Mais là, c'est le pompon ... Vive le plancher des vaches !
Par contre, le "Si tu pleures, je te donne 2 grandes claques pour te calmer.", ce serait assez mon style ! Nos pôôôôvres filles ... ;-)
SupprimerEuh... ca doit pas être facile à raconter tout ca à moins que ça ne serve de catharsis
RépondreSupprimerC'est un peu difficile à écrire, c'est pourquoi il me faut du temps pour publier les articles.
SupprimerAlphonsine je suis sidérée !
RépondreSupprimerVous devez remercier le ciel !? Ceux sont de pas drôle de vacances du tout du tout !!!!
Bon, et bien je suis encore plus contente de vous lire ! Vous êtes vivante !
Quoi vous souhaitez !? Beaucoup de mieux, du repos pour votre mari que je découvre médecin (je me posais la question justement) et puis l'écriture d'une biographie familiale, pour remercier la grâce qui vous a gardé !?
A très bientôt !
En attente d'épisode trépidants mais moins dangereux, je vous le souhaite !
Je n'ai jamais dévoré ton blog avec autant d'impatience ! La Providence a veillé sur vous tous, en effet... J'espère que ton mari se remet bien. Vous aurez en tout cas des souvenirs incroyables à raconter à vos futurs et nombreux (je le souhaite !) petits-enfants...
RépondreSupprimerMon Dieu... Quelle chance vous avez eue... Vous avez tous un ange gardien très efficace...
RépondreSupprimerTous les 8 ont oeuvrés de façon incroyable !
SupprimerIl ne vous a pas loupé le sagouin ! Hallucinant ! Remerciez bien vos anges gardiens, ils ont bossé comme jamais ! Je suis heureuse de vous savoir tous en bonne santé !
RépondreSupprimerComme je suis désolée pour vous. Pour ce dégoût que les enfants prendront de la mer d'abord. C'est beau la mer !
RépondreSupprimerPour ce traumatisme que vous avez vécu et qu'il faudra surmonter. Et cela prendra du temps et il faudra pouvoir en parler, et je pense à certain pour qui ce pourrait être si difficile.
Pour les séquelles physiques enfin. Mon mari, suite à un mauvais mouvement sportif s'est cassé un tendon, et des années après il lui faut toujours être prudent avec son épaule abîmée.
Et toi, ton épaule ? juste une contracture ou une entorse ou ???
Merci à vos anges gardiens de m'avoir conservé mon amie et sa famille. Oui, je pense qu'il y a forcément eu une protection spéciale.
Et... pour les prochaines vacances, je connais un coin calme et reposant dans le sud de la France, tu sais, là où l'on élève des canards;)
pfiou !!!
RépondreSupprimerVos anges gardiens doivent être chauves à l'heure qu'il est !
Comme vous avez du avoir peur!
je suis heureuse que vous soyez tous vivants.
Je pense aussi qu'ils ont eu chaud !
SupprimerMerci pour tes messages si gentils !
Je pleure du stress que vous avez vécu... du fou insouciant et surtout de vous savoir vivant!
RépondreSupprimerVous êtes un clan formidable.
Je vous aime
;-)
Anick
Mon Dieu, quelle horrible expérience. J'en ai les larmes aux yeux. Quelle frayeur pour vous tous ! Même sur l'eau, nous ne sommes pas à l'abri de l'inconscience des uns. A votre place, je nourrirais une épouvantable colère contre ce... plaisancier.
RépondreSupprimerJe ne sais comment vous êtes tous vivants après une telle collision, je souffle de vous savoir indemnes même si M. Alphonse souffre de la folie d'un irresponsable.
Chaleureuses pensées vers vous tous.
je comprend Augustin ! mais l'incapacité de travail pour un an et une opération du tendon ( le coude ? ) c'est pas marrant du tout.
RépondreSupprimerMais à coté de ce que ça aurait pu être, oui, évidemment, MIRACLE, on ne peut pas penser dans l'autre sens.
Hop, champage pour tout le monde !
Le bouchon a déjà sauté ! En fait, il est en arrêt de travail pour 3 semaines, et même s'il lui faudra certainement l'année pour retrouver toutes ses fonctions, il reprendra bientôt le chemin du travail.
SupprimerAlbane me disait tout à l'heure qu'il y avait du dramatique dans l'air sur ton blog... Effectivement ! Heureusement, le Ciel était avec vous, je suis bien contente ! Mais quelles émotions...
RépondreSupprimerOh la Vache ! Eh bé, je ne m'attendais pas à un tel accident ! Heureusement, vous êtes saufs, mais tout de même !
RépondreSupprimerQuand au bateau, faut laisser faire le temps, et peut être qu'un jour vous referez de la plaisance.
En tout cas, vous avez de solides Ange- Gardiens !
Quel miracle Alphonsine ! Et quel gâchis aussi pour ce qui aurait dù être une détente bien méritée, même si ça aurait pu être encore plus dramatique !J'espère que ce genre d'individu ne sévira plus sur la mer ! On poursuit les chauffards sur le plancher des vaches : vitesse, téléphone portable au volant, etc...J'ose espérer qu'il en est de même sur mer ! Reposez vous bien maintenant et changez vous les idées...en souhaitant meilleure santé à tous les blessés physiques et traumatisés
RépondreSupprimerJ'espère aussi qu'on lui aura retiré son permis bateau.
SupprimerLors de la lecture de votre post précédent je pensais que la chute allait être "et je me réveille, en fait je faisais un cauchemar". Il n'en est rien, j'en suis estomaquée. en plus vivre ce genre d'accidents dans un pays dont on ne maîtrise pas la langue rend les choses encore plus difficiles. Bon rétablissement à toutes et tous, j'espère qu'il ne laissera pas trop de séquelles, y compris psys.
RépondreSupprimerChouchenn
On aurait préféré faire un cauchemar plutôt que de le vivre,au lieu de quoi, nous cauchemardons beaucoup !!!
SupprimerBon déjà, je te sens prête pour écrire un roman à suspens, très balaise ton style.
RépondreSupprimerJe suis contente de vous vous en soyez si bien sortis, mais quand même! Ton mari a été blessé et je ne suis pas sûre que tes enfants aient un sommeil très serein depuis. Il va leur arriver quoi aux barjots qui vous ont emboutis? Parce que quand même c'est très grave ce qu'ils ont fait.
En tous les cas, on peut dire que vous savez tenir le Cap! Bravo tu en sors grandie!!
Des bises
des anges gardiens veillaient sur vous ! quelle aventure ! bon rétablissement à Monsieur à vous et aux enfants !
RépondreSupprimerdouce fin de semaine
nathalie
Merci, Nathalie pour ce message de soutien, et oui, nous avons bien remercié nos anges gardiens. Il en fallait bien 8 pour éviter que le bateau ne nous écrase !
SupprimerJ'étais dans le doute depuis mercredi et une conversation avec une certaine Sissi ; je connais le fin mot de l'histoire et je pense que pour toi aussi, le bateau, c'est fini ! Heureusement que tout s'est bien terminé, bon rétablissement à Mr Alphonse, et j'espère que le Frankenstein des mers sera interdit de bateau pour les deux décennies à venir !
RépondreSupprimerMerci à la Providence qui vous a gardés en vie et vous a protégés de blessures encore plus graves.
RépondreSupprimerLe mot "scandaleux" que tu utilisais dans tes billets précédents m'avait intrigué. Je comprends maintenant.
Je souhaite un bon rétablissement physique à Monsieur Alphonse et à toi-même et j'espère que psychologiquement vous puissiez tous être fortifiés et que vous arriviés à "digérer" ces vacances.
Bon rétablissement physique et psychique. On ne sort certainement pas indemne d'une telle aventure !
RépondreSupprimerOh punaise !!! Mais il est cinglé ce type (ou sa copine ou les 2 ! )...
RépondreSupprimerJ'espère que malgré tout vous allez bien depuis, physiquement malgré les blessures et psychologiquement malgré le gros stress subi...
J'espère aussi que l'inconscient des mers sera puni comme il se doit ! C'est sans doute une maigre consolation si c'est le cas mais ce serait pire sinon...
Par contre, l'attitude des policiers et de la capitainerie du port a vraiment été chouette ! Gardez bien ces choses positives au milieu de tous ces soucis...
On appelle ça revenir de loin... !
RépondreSupprimerJe ne ferai aucun commentaire sur le Roi des Boulets qui a failli envoyer toute ta famille ad patrem sans que ça semble lui causer le moindre état d'âme (j'aurais du mal à rester polie).
Ce qui compte est que vous soyez tous en vie et sans blessures irrémédiables.
...je subodore que le tour du monde en voilier sera pour une autre vie...
J'espère que vous allez vite vous remettre de ce cauchemar, en tout cas félicitations à tous pour votre sang froid...
Ohhh ... j'en ai froid dans le dos à la lecture de cette péripétie ... Heureusement pour vous, elle ne s'est pas trop mal terminée (je ne dirais pas "bien terminée" car il y a quand même eu des blessures) !
RépondreSupprimerJe suis sidérée par l'inconscience de ces individus qui se croient seuls au monde y compris sur l'eau ! J'espère qu'ils seront justement punis ..
Reposez vous maintenant et retrouvez vite un sommeil plus serein ...
Bon courage ...
Vous avez eu une "protection" exceptionnelle , remerciez qui de droit ...
RépondreSupprimerGuérissez vite de vos cauchemars , et de vos blessures
Bon courage pour la rentrée
Je vous embrasse tous
Ai raconté vos aventures et mésaventures de mer à des amis marins, ils ont été estomaqués, époustouflés, apeurés par les photos, surtout par la bôme cassée! Bonne semaine. Chouchenn
RépondreSupprimerLe bateau à moteur s'est empalé sur la bôme. Sur la photo, on voit le trou dans sa coque. Et il en a un deuxième juste au niveau de l'eau !
SupprimerEt bien ! Oui, des miraculés !
RépondreSupprimerOh la la mais je viens avec beaucoup de lecture en retard et je lis tout cela mais quelle frousse j'ai eue.
RépondreSupprimerMes pauvres, c'est un bonheur qu'il ne vous soit "rien" arrivé.
Bon rétablissement à Monsieur....
Une famille formidable quand même :)