mardi 27 août 2013

Premier jour de voile, dimanche 4 août

(Cliquer ICI pour les vacances scandaleuses d'Alphonsine)


"Le vent ne se lève que vers 11 heures. Nous irons à la messe, puis nous déjeunerons et enfin nous larguerons les amarres. Pour le premier jour de mer, j'ai prévu un petit trajet et une nuit dans une crique", nous dit le Capitaine au matin.

Ainsi fut fait.

Fidèle à moi-même, comme j'avais prévu de suivre le mouvement en touriste mais de ne participer à rien, je me suis assise sur la baquette du cockpit et j'ai observé le capitaine, écouté ses ordres, et admiré les exécutions promptes par les "tas de chiens galeux" (on ne regarde pas Pirate des Caraïbes sans en retenir certaines expressions truculentes !), et enfin, j'ai affirmé haut et fort (être spectateur n'est pas être muet), que "faire de la voile faisait mal au coccyx !"

Le vent était faible, mais l'équipage débutant a monté les voiles sans difficultés, et Monsieur Alphonse a tiré des bords. Le croiriez-vous ? Je n'ai même pas eu envie de lire. La terre vue de la mer, dans le silence d'un bateau à voile, offre une perspective de paix. une mer d'huile, un soleil magnifique que nous ne sentions pas avec l'action du vent. Allais-je me convertir à la voile ?

Amélie s'occupe entre deux repas !


Enfin, je me suis levée de mon banc pour essayer de tenir la barre. J'ai immédiatement pris goût à cette nouvelle sensation. Il faut viser un point au loin, et garder le bateau sur ce cap. Un coup de barre à droite, et le navire vire, puis il vire trop, il faut redresser à gauche. Rapidement, je comprends ses réactions, et j'apprends à manier la barre avec délicatesse de sorte que le sillage soit parfaitement rectiligne.



Monsieur Alphonse voit un voilier qui a monté ses voiles "en ciseaux". Et déjà il donne les ordres en conséquence à son équipage enthousiaste.

Le soir approche, nous sommes presque arrivés dans la crique choisie par notre capitaine pour y passer la nuit. Nous apprenons à ralentir, à descendre les voiles, puis l'ancre. Mais le moteur de l'ancre cale et ne repart plus. Nous constaterons ensuite que les fusibles ont sauté, mais ils sont introuvables, nous perdons le GPS. Ce n'est pas un souci pour le capitaine qui sait se servir d'un sextant...



Le capitaine descend la chaîne à la main, aidé d'Albert. 

Les enfants plongent, certains nagent, nous allons sur l'île déserte avec l'annexe (petit canot pneumatique).




Amélie nous régale d'un délicieux repas, et la soirée se termine en chantant sous les étoiles.
C'est meilleur qu'à la maison !

"Dis papa, tu nous emmèneras dans une autre crique demain ? Nous ne voulons plus aller dans les marinas".


Antoinette dans les bras de Morphée !


19 commentaires:

  1. Jusqu'à maintenant tout a l'air parfaitement idyllique,ce qu'on entend par "vacances".
    Pas de mal de mer pour vous tous? Quelle chance! (dit la pauvre chochotte victime du maldemer dès qu'elle pose pied sur un pont de bateau, même à quai)
    Et Antoinette a -t'elle apprécié ses nuits à la belle étoile?

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    1. Oui, j'ai beaucoup aimé, et j'ai recommencé les nuits suivantes (enfin, LA nuit suivante...) !!

      Antoinette

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  2. J'ai lu tout mon retard...trouver des points communs dans le tag, et puis cette histoire de voilier me laisse rêveuse ;-)

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  3. Rha, c'est ma définition du parfait bonheur! Et je constate que pour une débutante, tu as vite saisi l'essentiel! Bravo!

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  4. Rha, c'est ma définition du parfait bonheur! Et je constate que pour une débutante, tu as vite saisi l'essentiel! Bravo!

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  5. Rha, c'est ma définition du parfait bonheur! Et je constate que pour une débutante, tu as vite saisi l'essentiel! Bravo!

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  6. Rha, c'est ma définition du parfait bonheur! Et je constate que pour une débutante, tu as vite saisi l'essentiel! Bravo!

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  7. Vivement la suite. Je suis admirative de votre périple !

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  8. Je ne suis pas étonnée que tu te sentes attirée par la navigation, ça colle bien avec ton caractère de garder le cap...(et ça vient de quelqu'un qui n'est jamais restée plus d'une demi-heure sans vomir sur mer)...et tout ça avec un paysage splendide (et désertique) et le soleil ...tu es une chanceuse Alphonsine!!

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  9. Hum...ça donne envie de repartir (rien que pour se vernir les ongles, evidemment)

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  10. Un magnifique début de vacances !!!! Vivement la suite !

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  11. Pour le moment, les vacances me semblent parfaites. Chacun a l'air de profiter de cette parenthèse maritime.

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  12. ha! ha!
    heureusement que u ne devais rien faire!!! mais j'y pense " il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis! et comment Alphonsine aurait-elle pu résister à l'attrait d'apprendre quelque chose de nouveau! bravo madame !

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    1. J'ai moi-même été surprise d'avoir envie de tenir la barre !
      Si tu savais comme je regrette de n'avoir pas pu apprendre à calculer notre position. Ce sera pour la prochaine fois !

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  13. Pur l'instant je ne vois rien de scandaleux, si ce n'est que ton époux n'a pas pensé à apporter un petit coussin pour amortir ton séant, et que cela t'a obligée à tenir la barre pour ne pas ankyloser le susdit séant...

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  14. J'admire le capitaine : quelle magnifique leçon de vie il donne à son équipage ! Le vernis à ongle est très bien aussi. Beau texte, belles photos et beau temps : tout est parfait.

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    1. Merci ! Et merci pour ta visite. J'attends ton deuxième billet !

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  15. Les paysages avaient l'air pas mal du tout, effectivement, mais je dois dire qu'ils pâtissent un peu de la comparaison avec la manucure d'Amélie... Je crois que tu aurais dû faire deux articles distincts !

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  16. Je lis cet article après avoir lu les suivants. Je suis angoissée d'horreur à l'idée de ce qu'il va arriver.

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