A force de marcher sur un pied (voir le billet "Mon lave-linge a de l'appétit"), il a fallu trouver une solution.
Au départ, j’ai essayé de comprendre la marche de la chaussette, son désir d’indépendance, et j’ai tenté sans aucun succès de lutter contre elle. L’échec a été patent.
Pourtant, les filles n’ont manifestement pas le même souci avec leurs chaussettes que les garçons. Est-ce dû à la couleur ? Pour l’instant je n’ai pas de réponse…
Saisie d’une inspiration subite, j’ai enfourné toutes les chaussettes unijambistes dans un sac, et j’ai fait la tournée des mamans pour essayer de recomposer des paires. Naïvement, je m’imaginais que nous trouverions des sœurs pour les orphelines. Je suis tombée de haut : rien ne ressemble moins à une chaussette bleue marine qu’une autre chaussette bleue marine. Incroyable, non ? Mais tristement vrai : erreur sur la pointure, la qualité de la chaussette, la longueur de la jambe, le ton de bleu, le dessin éventuel, je suis repartie avec le même sac… en espérant ne pas avoir emporté par mégarde une chaussette amie qui, pour le coup, ne retrouverait plus jamais sa compagne.
Mais comme la situation devenait urgente parce qu’on entrait dans l’hiver, je me suis résignée, et j’ai acheté de nouvelles chaussettes. Oui, mais pas n’importe quelles chaussettes. J’ai établi un protocole à suivre scrupuleusement :
- il faut viser les lots de 10 paires de chaussettes minimum.
- il faut que le lot contienne des chaussettes parfaitement identiques.
- il faut éviter à tout prix les dessins afin, dans les cas d’urgence, de pouvoir faire semblant d’assortir.
Ainsi, grâce à cette technique, j’ai limité les célibataires, parce que sur les vingt chaussettes, on a bon espoir d’en retrouver au moins deux !
Et j’ai habitué les enfants à porter des bottes en hiver pour cacher les dépareillées, et leur rappeler de garder les bonnes paires pour les journées où ils font du sport !
Mais où vont-elles ?
RépondreSupprimerc'est le problème de tous ceux qui font les lessives,
chez ma fille une panière pleine de chaussettes orphelines
mystère, mystère !!!
j'adore tes récits, je m'y retrouve et je n'avais que 4 enfants ...
mais tu racontes tellement bien
c'est le sourire dès le matin quand je lis ton blog
merci et bonne journée
Claire
T'es une bavarde toi dis donc! C'est dur de suivre tous tes billets! En même temps ça fait une bonne dose de lecture d'un coup!
RépondreSupprimerBon. Même problème dans toutes les familles quoi. Vrai. où vont elles ces chaussettes!!!!
Bon, merci pour ton avis lucide sur la question de ma "turlupinade"!! ;-)
Comme toi, j'achète toujours les mêmes chaussettes. En outre, je les prends bleu marine et toujours avec la pointure imprimée sur le côté. Sauf qu'au bout d'un moment, on hésite à mettre ensemble une chaussette presque neuve encore bien foncé et une chaussette délavée avec des marques d'usure au bout et au talon... Il n'y a pas de solution parfaite!
RépondreSupprimerTu as un vrai problème. Attention, le choc risque d'être dur : en fait, ce n'est pas ton lave-linge qui mange les chaussettes, non, non, non... ce sont tes chaussettes qui retournent à l'état sauvage ! Tétanisées à l'idée de perdre leur odeur, elles fuguent en bande(dés)organisée, ce qui explique que tu les retrouve parfois, errante, malheureuse, abandonnée à leur triste sort sous un lit... La solution, les rassurer, leur offrir un petit sac où elles seront toutes réunies et se laveront toutes ensemble...
RépondreSupprimerSage décision Alphonsine, et bonne idée que je vais aussi appliquer !
RépondreSupprimerMerci !!!
J'ai une autre idée "lampionneuse": collants pour tout le monde ! Non, pas pour les garçons? ah bon, ils auraient chaud pourtant...
RépondreSupprimerJ'ai également un sac à chaussettes orphelines. Mais de là à demander aux copines mamans... Bon, tu as testé, alors, je ne me promènerai pas avec ce sac !
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