Longtemps, j'ai été partisane de la non planification des repas pour la simple raison que je n'aimaginais même pas que l'on puisse programmer des repas.
Puis j'ai entendu parler de mères de familles qui afficaheint le menu de la semaine sur leur frigo. Mon éducation, ou plutôt mon absence d'éducation dans ce domaine, m'a vite fait réagir : "c'est incongru, incroyable, inouï, impensable". Et j'en ai tiré une conclusion aussi brutale que définitive : "ce n'est pas pour moi".
Et, il y a de cela quelques mois, je suis tombée sur des livres, des sites ou des articles qui prônaient la planification des repas. Ce nouveau concept (nouveau pour moi) me poursuivait, il m'a bien fallu prendre parti.
Non, me suis-je dit, planifier, c'est être rigide, sans souplesse. Et comment puis-je savoir le jeudi ce que j'ai envie de manger le mardi suivant ?
Pourtant, les arguments en faveur du oui paraissaient somme toute très alléchants : moins de stress, une programmation efficace, un frigo et des réserves toujours adaptées aux menus prévus.
Je sentais bien que j'allais sucomber. J'ai eu le coup de grâce le soir où, cherchant le petit dernier à la gym, il me dit "maman, on mange quoi comme pâtes ce soir ?"
Il me manquait le dernier élément pour pouvoir passer à l'acte : savoir comment procéder. J'avais bien lu que le plus simple consistait à noter tous les jours les plats réalisés de façon à établir une liste dans laquelle puiser ensuite. Excellente idée, mais je ne suis jamais arrivée à la mettre en pratique. J'oubliais de noter au jour le jour, je ne me souvenais plus deux jours plus tard du plat, on avait changé de saison, les plats n'étaient plus d'actualité. Je tournais un peu en rond, jusqu'à ce que je découvre le blog "Chez ma cousine Jeanne". S'il y a une femme organisée sur la blogosphère, c'est bien Laurence. Elle fourmille d'idées, les met en pratique (au moins sur son blog, dans la réalité, je ne sais pas, mais j'ose espérer qu'elle est moins parfaite pour ne pas devoir commencer à complexer !)
J'ai tout suivi à la lettre : j'ai cherché des petits brisols, j'ai inscrit les mêmes idées de repas qu'elle, j'ai cousu des petits sacs, je suis allée chez ma voisine pour les faire broder. Et j'ai annoncé à la cantonnade : "Les enfants, dorénavant les repas seront planifiés".
Aux cris d'horreur qu'ils ont poussés, je me suis dit qu'ils ne savaient pas ce qu'était la planification. Il n'y a eu qu'un seul heureux : celui qui me demandait d'inscrire le menu de la semaine comme au camp, pour savoir ce qu'on allait manger. Les enfants se sont précipités sur les cartons, les ont examinés et se sont écriés : "où sont les bristols ? Si on garde le carton des lentilles, on mettra 10 fois un carton frites".
Ce n'était donc pas une bonne idée d'en parler. J'ai rangé les cartons, et me suis organisée toute seule. Pour ma première semaine, je me suis largement inspirée de Cousine Jeanne. Je suivais les rails, c'était plus facile. Au bout de la semaine, j'ai reconnu que c'était une technique sympa, il suffisait de regarder la veille le menu du lendemain pour penser à sortir la viande du congélateur, le matin, j'organise mes pauses en fonction du temps de cuisson du repas. J'ai pris un joli cahier, et je note mes repas tous les jours. Je feuillette à nouveau des livres de cuisine, je puise des idées, lorsque je suis à cours, je feuillette mon cahier pour reprendre un menu réalisé trois semaines plus tôt.
Je fonctionne ainsi : le jeudi ou le vendredi matin, je prends deux feuilles. Sur l'une, je note le menu du déjeuner et du dîner, et immédiatement, sur l'autre, la liste de courses qui correspond. Ainsi, je n'oublie rien.
En conclusion, je reconnais être une convertie : je ne pensais pas que c'était si facile et si fantastique. En amont, cela demande bien entendu un peu de temps, mais il est largement récupéré en aval. Mes repas sont à nouveau variés, tout le monde est ravi...
... et les enfants me réclament des pâtes pour le dîner !!!
J'ai tout suivi à la lettre : j'ai cherché des petits brisols, j'ai inscrit les mêmes idées de repas qu'elle, j'ai cousu des petits sacs, je suis allée chez ma voisine pour les faire broder. Et j'ai annoncé à la cantonnade : "Les enfants, dorénavant les repas seront planifiés".
Aux cris d'horreur qu'ils ont poussés, je me suis dit qu'ils ne savaient pas ce qu'était la planification. Il n'y a eu qu'un seul heureux : celui qui me demandait d'inscrire le menu de la semaine comme au camp, pour savoir ce qu'on allait manger. Les enfants se sont précipités sur les cartons, les ont examinés et se sont écriés : "où sont les bristols ? Si on garde le carton des lentilles, on mettra 10 fois un carton frites".
Ce n'était donc pas une bonne idée d'en parler. J'ai rangé les cartons, et me suis organisée toute seule. Pour ma première semaine, je me suis largement inspirée de Cousine Jeanne. Je suivais les rails, c'était plus facile. Au bout de la semaine, j'ai reconnu que c'était une technique sympa, il suffisait de regarder la veille le menu du lendemain pour penser à sortir la viande du congélateur, le matin, j'organise mes pauses en fonction du temps de cuisson du repas. J'ai pris un joli cahier, et je note mes repas tous les jours. Je feuillette à nouveau des livres de cuisine, je puise des idées, lorsque je suis à cours, je feuillette mon cahier pour reprendre un menu réalisé trois semaines plus tôt.
Je fonctionne ainsi : le jeudi ou le vendredi matin, je prends deux feuilles. Sur l'une, je note le menu du déjeuner et du dîner, et immédiatement, sur l'autre, la liste de courses qui correspond. Ainsi, je n'oublie rien.
En conclusion, je reconnais être une convertie : je ne pensais pas que c'était si facile et si fantastique. En amont, cela demande bien entendu un peu de temps, mais il est largement récupéré en aval. Mes repas sont à nouveau variés, tout le monde est ravi...
... et les enfants me réclament des pâtes pour le dîner !!!
A tester..........
RépondreSupprimerPour ma part, je ne pourrais pas me passer de mes petits menus!!!Famille nombreuse ou pas, cela me semble indispensable! En réalité, tu vas gagner du temps et faire des économies:tu achètes au supermarché juste ce dont tu as besoin! Tiens bon!
RépondreSupprimerJ'ai planifié tous mes repas lorsque je travaillais à plein temps. Et puis, j'ai abandonné... Va savoir pourquoi... Mes repas ne sont plus aussi variés qu'avant, et effectivement, le soir, je sors un paquet de pâtes..... Et pourtant, c'est si bien ... C'est, la LIBERTE !!!!!
RépondreSupprimerRégulièrement, comme toi, je retombe sur un article ou un message au sujet de la planification hebdomadaire des repas.. et à chaque fois, je ne parviens pas à m'y résoudre... Est-ce le fait de "devoir" écrire qui me gêne dans cette procédure ? Peut-être.. parce qu'à y bien regarder je n'en suis pas loin : je fais mes courses une fois par semaine, et je sais ce qu'on va manger quel jour en en rentrant, j'ai acheté exactement ce qu'il faut pour et mon frigo est vide la semaine écoulée.. Mais je ne peux pas me contraindre à anticiper quel morceau de viande me fera envie chez le boucher, ni être assurée qu'il aura ce que j'aurais pu prévoir...
RépondreSupprimerEquation :
RépondreSupprimer- à table, nous sommes soit 2, soit 3, parfois 4, et tous les midis, je suis seule...
- Quand on doit être 4, l'héritier du titre manque son train une fois sur deux et finalement, ne déjeune pas.
- Sachant que chaque fois que je cuisine (quand on est 2, 3 ou 4, parce que moi toute seule c'est sandwich) j'ai o-bli-ga-toi-re-ment des restes et que je n'aime pas gâcher.
Non, sérieusement... C'est parfaitement inimaginable chez moi ;-)
Merci pour ton clin d'oeil Alphonsine !!!
RépondreSupprimerJe repars effectivement avec la préparation des menus pour la semaine (j'avais un peu laissé tomber ....) : je peux me consacrer à autre chose quand les menus sont prêts et que je sais ce qu'on mange (et économiquement c'est plus rentable je pense ....)mais j'attends tes idées de menus Alphonsine !!!!
J'ai testé, j'ai approuvé... mais dans le temps, cela m'a lassé. A l'heure actuelle, je fais donc un "mix" entre liberté et planification... c'est à dire que je programme à peu près dans ma tête en faisant mes courses (j'ai parfois demandé avant aux enfants et à l'homme s'ils avaient des envies) et ensuite, j'adapte au rythme de la journée...
RépondreSupprimerAlors toute chance que je m'y mette un jour n'est pas perdue ?
RépondreSupprimerC'est le genre de truc qui parait très normal à mon mari, mais impensable pour moi. Une fois sur deux, ce n'est qu'en rentrant de l'école avec la marmaille que je jette un oeil dans le frigo pour voir ce qu'on va bien pouvoir manger...
Un tel manque d'organisation fait pousser des cris d'orfraie aux copines, mais tant que ça marche...