- Alors ainsi, vous êtes veuve tout comme moi ! Depuis combien de temps ?
- Six mois tout juste. Et vous ?
- De même. Je m'apprêtais à aller sur la tombe de mon mari pour y disposer ces fleurs. Je m'y rend régulièrement, je suis à chaque fois surprise de voir que la tombe est fleurie.
- Moi de même, il y a toujours des fleurs fraîches dans le vase. Je crois que c'est la servante qui s'en occupe, elle avait beaucoup d'affection pour mon mari.
- Venez-vous souvent au parc ?
- Oui, ça m'oblige à sortir. S'il n'y avait pas Manette, je resterais cloîtrée chez moi. Heureusement qu'elle m'apporte un tout petit peu de vie. La pauvre, sans son père, c'est dur pour elle. Avez-vous des enfants ?
- Deux, Louison et Gérard. Ils jouent un peu plus loin. Eux aussi sont tristes sans la présence aimante de leur père. Ils l'aimaient beaucoup, il jouait souvent avec eux. Je pense qu'il voulait rattraper le temps où il ne pouvait pas les voir. Son travail l'emmenait au loin, il ne restait qu'une semaine sur deux à Paris.
- Tiens, il en allait de même pour mon mari. René devait se déplacer en province une semaine sur deux.
- René, dites-vous ? Mon mari avait le même prénom.
- Comment était-il ?
- Voyez, j'ai sa photo sur ce médaillon.
- Mais quelle horreur, nous avons épousé le même homme. Il était bigame..
chouette! la petite a un frère et une soeur!
RépondreSupprimer(c'est mon côté Twee ;-))
en un dialogue, une histoire brève avec une jolie chute ! pour poursuivre l'idée d'Adrienne, elles seront amies et les trois mômes joueront ensembles.
RépondreSupprimerUne presque similaire histoire est arrivée à de lointains cousins, sauf que les demi-frères se sont rencontrés directement au cimetière.
Haha sympa ton texte, la situation peut-être pas. Mais finalement elles vont mêler leurs larmes, leurs rires, leurs rancoeurs envers René, et les enfants vont bien jouer ensemble.
RépondreSupprimerAh ah j'adore!
RépondreSupprimerBelle santé, le René !
RépondreSupprimerJ'aime.
Ciel, encore un secret découvert !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette histoire rondement menée. je pense aussi que ces veuves vont se rapprocher...
Vous êtes deux à avoir choisi un mari bigame, c'était l'époque ?
RépondreSupprimerFrancis Blanche avait deux foyers et Charles Linbergh trois ! Et combien d'autres ?
RépondreSupprimerJ'adore ! J'avais inventé la même histoire autrefois dans un spectacle de théâtre avec des adolescentes, merci d'avoir ravivé ce bon souvenir.
RépondreSupprimerJ'ai ri... Mais que c'est affreux!
RépondreSupprimerOh ! Nous avons joué dans la même cour... ou plutôt le même parc avec cet homme qui était mi côté jardin, mi côté cour !
RépondreSupprimerQue veut dire ce long silence ? Reviens-nous vite... nous t'attendons !
RépondreSupprimerNous t'attendons !
RépondreSupprimerJe ne sais pas à quels billets tu as accès, mais mon dernier date d'il y a quelques jours (nous sommes le 14 mars 2017 !). Peut-être n'as-tu pas réactualisé la page, clique sur l'image du chemin pour avoir tous les derniers billets !
SupprimerEt merci pour ton attention.
J'attends chaque semaine si tu as ou non commenté le tableau de Lakévio... mais rien !
RépondreSupprimerAlors... on va te revoir ?
Je l'esdpère
Gwen
Merci, Gwen pour ta sollicitude.
RépondreSupprimerJe suis en période d'examens, mon mari a eu des soucis de santé sévères, j'ai blogué, mais n'ai pas pris le temps de commenter les tableaux de Lakévio.
Je reviendrai, d'ici 15 jours !
J'espère que tout va bien chez toi,
Des bises,
Alphonsine